Ces trois suspects ont été interpellés mardi à Cestas après le cambriolage du maire de Canéjan et d’un de ses voisins, en Gironde.
Le Figaro Bordeaux
Volé dans la nuit de dimanche à lundi, Bernard Guarrigou, le maire PS de Canéjan, ne l’aurait pas été en raison de ces fonctions, selon le parquet de Bordeaux. «Le fait que cela [cambriolage, NDLR] être détaché de mes fonctions d’élu me réconforte dans mon rôle de maire. J’étais au mauvais endroit, au mauvais moment. “Cela reste un vol banal, comme cela arrive à tant de gens, dans des circonstances qui ne sont pas ordinaires, car il y a cette agression”, exprime l’édile concerné FigaroJEUDI.
Le premier magistrat de la ville a été réveillé à 4 heures du matin par des bruits et la lumière d’une lampe de poche. Il a ensuite affronté trois individus cagoulés et vêtus de noir qui l’ont aspergé de gaz lacrymogène pour s’enfuir. Deux jours d’ITT ont été prescrits à l’homme politique qui avait des difficultés à voir et à respirer après son agression.
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Deux cambriolages
Mardi, suite à ces événements, trois individus ont été interpellés dans un squat à Cestas et placés en garde à vue. Déférés au parquet de Bordeaux, les trois individus, deux Algériens et un Tunisien, ont été présentés jeudi au juge des libertés et de la détention. Plusieurs éléments de preuve – dont le matériel volé retrouvé en leur possession et l’analyse de leur téléphone qui les a localisés sur les lieux du cambriolage – les accablent, selon le parquet de Bordeaux. La capuche d’un des voleurs, arrachée par le maire lors de l’altercation, a également été placée sous scellés.
Les trois malfaiteurs seront jugés en comparution immédiate vendredi pour ce cambriolage, ainsi que celui visant un voisin du maire. Les trois contrevenants, dont un récidiviste pour des faits de violences, devront répondre des accusations de « vol de rencontre » et de « violences intentionnelles avec arme », notamment envers le maire de Canéjan.
Frappé dans son intimité alors que lui et son épouse dormaient, le maire de Canéjan se dit toujours sous le choc, quatre jours après les faits. “Je reste abasourdi et le sommeil reste léger”confie l’élu qui souligne “efficacité” de l’enquête menée par la gendarmerie de la Gironde. Il espère que ce jugement lui permettra “passez”. Examiné par l’unité d’accueil d’urgence des victimes d’attentats (Cauva) mardi, le socialiste s’estime aussi “sur la bonne route” grâce à un entretien avec un psychologue.
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