A Brest, ils ont osé colorer leur façade

A Brest, ils ont osé colorer leur façade
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« C’était l’année du Tour de , le départ à Brest », en 2021. « J’ai appelé mon fils pour lui dire : la maison, tu verras ça à la télé ! « . Fraîchement repeinte « en jaune, pour rappeler l’isolation du pignon » plutôt que le maillot de leader du Tour, la façade de Marie-France Brenière, rue de Quimper, à Brest, à deux pas du stade Francis-Le Blé, était devenue reconnaissable. . « C’est mon voisin qui m’a proposé ça : il voulait repeindre le sien mais, pour bénéficier d’une subvention, il fallait qu’il soit au moins deux personnes. J’ai accepté, à condition qu’il s’en occupe. Il voulait du bleu. Ça allait bien ensemble… « Et ça ne m’a pas coûté cher en peinture… », sourit-elle.

« Je rêvais d’avoir une maison bleue et j’avais lu dans Le Télégramme qu’on pouvait obtenir de l’aide, notamment rue de Quimper », confirme Pascal Clervoy. « J’ai montré au coloriste de Métropole un couvercle de boîte en plastique bleu, la couleur que je souhaitais. On m’a dit que c’était un peu fort mais j’ai répondu qu’il fallait oser, foncez ! La commission a accepté. Six mois plus tard, j’ai reçu 800 €. Normalement, c’était 700, mais plus quand nous étions deux à présenter le même dossier. J’étais le premier dans la rue et j’en ai parlé aux autres voisins.

“Mon voisin d’en face m’a envoyé des photos”

Ce qui a suivi, en 2022. « On en a discuté et on a trouvé ça très sympa », se souvient Marie de Araujo. « Avec l’aide, c’était assez tentant. J’aurais aimé un fuchsia, les coloristes m’ont montré des tons plus clairs. Je me suis dit qu’après tout, c’était pas mal, ce rose, un peu saumoné, comme la veste qu’elle portait le jour de notre photo. « Pendant les travaux, je partais en vacances, mais mon voisin d’en face m’a envoyé des photos… ».

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Marie-France Thomas, Marie de Araujo, Pascal Clervoy et Marie-France Brenière, devant deux de leurs maisons colorées, rue de Quimper, à Brest. (Photo Le Télégramme/David Cormier)

On m’a dit que c’était un peu fort mais j’ai répondu qu’il fallait oser, foncez !

Celle d’à côté, Marie-France Thomas, se souvient des « rencontres à trois » avec un autre voisin qui n’est plus là. « Nous nous entendions déjà bien mais ce projet commun nous a rapprochés. Nous avons choisi les couleurs avec le coloriste conseil, et vu ce qui pouvait s’associer et tenir dans le temps. Et l’unité plaît, même quand l’une des couleurs plaît moins. Elle se souvient avoir pensé, lorsqu’elle a vu la peinture appliquée, qu’elle était plus flashy, à cette échelle, qu’elle ne l’avait imaginé. « Mais il change de couleur en séchant. Je suis contente, ça donne de la vie ! « .

Les aides publiques ont couvert 40% des coûts

Et financièrement, avec le professionnel qui a réalisé les travaux ? « Nous avons fait réaliser plusieurs devis et nous avons négocié. Le fait qu’il y en ait trois a peut-être contribué à faire baisser le prix », suppose Marie-France. À tel point que les 800 € d’aide publique finançaient à l’époque environ 40 % de ses dépenses.

Il existe de nombreuses autres maisons unifamiliales dans cette longue rue (l’une d’entre elles, semble-t-il, suivra) mais certains propriétaires ne sont pas intéressés, préférant leurs maisons crème. Contrairement au nombre de personnes qui passent par cette voie très fréquentée, notamment les jours de match, et qui trouvent l’effet joli.

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Marie-France Thomas, Pascal Clervoy, Marie-France Brenière et Marie de Araujo devant deux de leurs maisons colorées, rue de Quimper, à Brest, à proximité du stade Francis-Le Blé. (Photo Le Télégramme/David Cormier)

Et n’oublions pas que ceux qui profitent le plus de ces tons audacieux sont les voisins d’en face ! « Quand j’ai entendu qu’ils allaient faire ça, j’ai pensé que ce serait drôle. Mais finalement, j’ai changé d’avis et je trouve ça très cool ! D’autant qu’ici, le ciel est souvent gris», constate Chantal Le Gall. « Il faut oser… C’est mieux que les rénovations discrètes auxquelles on est habitué. Et les gens qui viennent chez moi disent la même chose.

#Français

 
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