Liberté de la presse : la progresse, mais ne protège pas suffisamment ses journalistes

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Carla Bruni-Sarkozy, épouse de l’ancien chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy, a été interrogée jeudi comme suspecte dans le cadre de la vaste enquête sur le financement libyen de la campagne présidentielle de mari en 2007.

Depuis jeudi matin, elle était entendue à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). Son audience s’est terminée en début d’après-midi. Concernant d’éventuelles poursuites, “aucune décision immédiate n’a été prise par les juges d’instruction”, a indiqué une Source judiciaire.

L’information judiciaire, ouverte en mai 2021, concerne une tentative de tromper la justice française dans l’enquête sur un éventuel financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. L’ancien président a été inculpé en octobre.

Interrogé

Carla Bruni-Sarkozy, qui a épousé Nicolas Sarkozy en 2008, a été entendue comme simple témoin en juin 2023 dans cette enquête mais certains éléments ont conduit le juge chargé des investigations à la considérer comme suspecte.

Selon une Source proche du dossier, le magistrat s’interroge notamment sur l’éventuelle « volonté de dissimuler » de Carla Bruni-Sarkozy des échanges avec la papesse de la presse people « Mimi » Marchand, également inculpée dans cette affaire.

Selon cette Source, le mannequin aurait supprimé l’intégralité des messages échangés avec Mme Marchand le jour de la mise en examen de cette dernière, le 5 juin 2021.

Carla Bruni-Sarkozy aurait alors aidé Michèle Marchand et le paparazzo Sébastien Valiela à obtenir un test PCR mi-octobre 2020 leur permettant de se rendre au Liban pour faire l’interview qui donnera lieu à la rétractation de M. Takieddine.

Dans cette affaire, ce sont désormais onze protagonistes, dont Mme Bruni-Sarkozy, qui sont soupçonnés d’avoir participé, à des moments et à des degrés divers, à cette opération.

Interrogé lors de sa mise en examen début octobre, Nicolas Sarkozy a disculpé son épouse. “Ma femme n’a rien à voir avec ça”, a-t-il déclaré.

Procès en 2025

Cette rubrique « rétractation » est accessoire à l’enquête principale sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle victorieuse de Nicolas Sarkozy en 2007.

Après dix ans d’enquête, M. Sarkozy a été jugé dans cette affaire aux côtés de douze autres prévenus soupçonnés d’avoir reçu ou transféré des fonds payés par le régime de l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi.

L’ancien chef de l’Etat, qui conteste les faits, doit être jugé début 2025, notamment pour « recel de détournement de fonds publics », « corruption passive » et « financement illégal de campagne électorale ».

Principal accusateur de M. Sarkozy et réfugié au Liban pour échapper à l’incarcération en , Ziad Takieddine a fait volte-face fin 2020 en déclarant dans deux médias que l’ex-président n’avait “pas touché un centime, cash ou pas cash”, pour l’élection présidentielle » de 2007.

Il est toutefois revenu sur ses propos deux mois plus tard devant les juges d’instruction.

Nicolas Sarkozy a déjà eu plusieurs démêlés avec la justice. En février, il a été condamné en appel à la prison dans l’affaire « Bygmalion » pour dépenses excessives lors de sa campagne présidentielle perdue de 2012.

L’ancien leader de la droite française a également été reconnu coupable en mai 2023 de corruption d’un haut magistrat dans l’affaire dite des écoutes téléphoniques. Il s’est pourvu en cassation dans ces deux affaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats/afp

 
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