à l’Institut Montalembert de Nogent-sur-Marne, le futur directeur fait déjà peur

à l’Institut Montalembert de Nogent-sur-Marne, le futur directeur fait déjà peur
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Un long chemin de croix. C’est ainsi qu’un certain nombre d’enseignants et autres personnels de l’établissement Jeanne d’Arc à Montrouge (Hauts-de-Seine) pourraient décrire leur quotidien avec une gestion qu’ils jugent très ou trop dure. Le collectif Stop à la Souffrance de l’Éducation Catholique y a même été créé et rassemble aujourd’hui enseignants et personnels de l’enseignement catholique dans toute la . Dans un premier temps, ce collectif voulait faire entendre sa dénonciation d’une gestion qu’il présente comme « autoritaire », de la part de celui qui officie à Montrouge comme chef de l’établissement coordinateur, depuis plusieurs années et jusqu’à la fin de cette école. année.

La tension mise en évidence au sein de cet établissement privé catholique anime d’autres inquiétudes à 16 km de là, au sein de l’Institut Montalembert à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne). C’est ici que cet homme aux méthodes tant décriées doit occuper un poste de direction à la rentrée de septembre. « Ce qu’on nous dit et ce qu’on lit n’est pas très rassurant, nous avons peur de ce qui nous attend », nous raconte une enseignante de cet institut fondé en 1927 par des sœurs dominicaines, toujours sous la tutelle de la Congrégation romaine de Saint Dominique.

Si cette instance n’a pas encore répondu à notre demande de précisions et de réaction sur le sujet, du côté des élus du Comité social et environnemental (CSE) de l’Institut Montalembert, réunis ce jeudi après-midi, c’est en effet inquiétant que domine. « Gestion par la terreur », nombreux départs de personnels et demandes de mutations successives d’enseignants, plusieurs « procédures prud’homales en cours » et « signalements à l’inspection du travail »… La liste de tout ce que veulent éviter ces élus est à la au cœur de leur pétition en ligne récemment publiée, dans laquelle ils demandent à l’autorité de contrôle de « revoir cette nomination ». « Avec la direction actuelle, ça se passe vraiment bien », estime un professeur qui a « peur que cette arrivée ne une rupture avec l’histoire et l’identité de Montalembert ».

Le président du syndicat professionnel de l’enseignement libre catholique de Versailles déplore « une promotion » pour ce chef d’établissement qui serait ainsi plus proche de chez lui. « Elle est récompensée car elle s’inscrit dans le cadre d’une gestion par terreur de l’enseignement catholique », considère-t-elle avec regret.

Comment rassurer ces enseignants et autres personnels de l’Institut Montalembert ? La réunion prévue lundi 6 mai après les cours vise sans doute cet objectif. Une rencontre attendue au cours de laquelle la future réalisatrice pourra cette fois-ci se présenter.

 
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