Seulement cinq heures d’ensoleillement par jour en moyenne en avril 2024 à Quimper, un printemps qui peine à se montrer, le besoin de vacances se fait sentir chez les Quimperois. « Quand les gens entrent dans une agence de voyages, ils nous parlent directement de la météo. C’est sûr que ça a un impact sur le moral», constate Frédéric Gilbert, directeur de l’agence Selectour à Quimper.
« Il faut réserver six, sept mois à l’avance »
Dans les agences, les demandes de vacances de dernière minute se multiplient. Face à la pluie, même les Bretons les plus résistants tentent de fuir. « Nous avons pas mal de monde qui vient nous voir pour aller à l’Ascension, à la dernière minute », explique Sterenn Heligot, responsable de l’agence Promovacances à Quimper.
En low cost, vous pouvez trouver des allers-retours à 100 € en avion en réservant à l’avance. Actuellement, à la dernière minute, ces prix doivent être multipliés par cinq
Le soleil et la chaleur sont recherchés, notamment dans le bassin méditerranéen. Le problème ? Un manque de place et des prix très élevés pour aller à l’Ascension. « Les tarifs réduits pour les réservations effectuées quelques jours avant le départ n’existent plus dans le monde du voyage », explique-t-elle. « En low cost, on peut trouver des allers-retours à 100 € en avion en réservant à l’avance. Actuellement, à la dernière minute, ces prix doivent être multipliés par cinq.»
Pour bénéficier d’offres avantageuses, les clients se rendent à l’agence en mai pour réserver des vacances en octobre. « Fin avril, quand vous réservez vos vacances pour l’été, il est déjà trop tard. Il faut réserver six à sept mois à l’avance pour bénéficier de tarifs attractifs », explique le responsable de l’agence Promovacances.
Notre rubrique voyages
«Des demandes pour l’été qui sont plus importantes cette année»
Mais quel que soit le jour du départ, les Quimpérois sont cette année plus nombreux à se tourner vers les agences de voyages. « Nous avons de plus grandes demandes pour l’été. D’habitude, les Bretons partent moins, car on a quand même une belle région», sourit Olivia Kervarec, responsable régionale des agences Salaün dans le Finistère et le Morbihan. « Depuis le covid et les grèves dans le secteur du voyage, les gens se tournent davantage vers les agences, car sinon ils doivent se débrouiller seuls », ajoute-t-elle. “La semaine dernière, un couple a vu son vol retour vers Rome annulé, l’agence leur a trouvé un autre billet et a pris en charge gratuitement leurs nuits d’hôtel.”
Pour les clients qui affluent, l’agence de voyages serait donc la solution simple pour s’envoler vers l’Italie, la Tunisie ou la Grèce à la recherche du soleil.
#Français
