Sommes-nous prêts à assurer notre consommation future, notamment en électricité ?
Belge
+130 %
Le gestionnaire du réseau Elia estime que d’ici 2050, la demande d’électricité augmentera dans des proportions sans précédent.
10 ans
Le calendrier qu’il faut prendre en compte pour développer une infrastructure de production et de transport d’électricité.
De 55 à 80%
C’est la part de l’énergie d’origine électrique qui sera consommée en 2050. L’électricité sera donc majoritaire dans notre mix énergétique belge.
De 12 à 38%
C’est ce que représentera le gaz en 2050 dans la demande totale d’énergie.
2035
La date à laquelle nos centrales nucléaires cesseront de fonctionner. Les sources d’électricité actuelles ne suffiront pas à répondre à la demande d’électricité.
Si la Belgique veut conserver le plus de cartes possible, de nouveaux choix politiques seront nécessaires. L’abandon progressif des énergies fossiles va bouleverser le paysage énergétique belge dans les 25 prochaines années. Sans cela, la dépendance à l’égard des importations ne fera qu’augmenter. Elia, le gestionnaire du réseau, attire donc l’attention des dirigeants politiques du pays. Des alternatives aux importations – et donc à la dépendance – existent et des choix devront être faits par les autorités pour déterminer le mix énergétique de la Belgique pour la période 2030-2050. Voudrions-nous davantage d’énergie éolienne et solaire offshore ? Allons-nous investir dans des centrales nucléaires de nouvelle génération ? Elia met les différentes pistes sur la table des décideurs politiques. Plus tôt le pays sera fixé sur ses priorités énergétiques, plus vite et à moindre coût il pourra adapter le réseau électrique belge à la réalité future. La production nationale renouvelable est insuffisante à long terme, constate Elia. Pourtant, la Belgique aurait tout intérêt à développer au maximum son potentiel photovoltaïque et éolien.
