Avant le match face à Tremblay, jeudi 2 mai (20h30), Allan Villeminot est revenu sur la saison du Caen HB, la sienne mais aussi sur la rencontre à venir.
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Allan, tu as encore fait un gros match contre Cournon (neuf buts et huit passes décisives), avec pour enjeu la victoire et le maintien. Comment avez-vous vécu cette journée ?
On a regardé le résultat de Massy-Angers la veille. Nous avons fait beaucoup de travail depuis janvier pour avoir cette légèreté en fin de saison. Nous avons fait le travail à la maison, nous l’avons aussi fait à l’extérieur. Même si la défaite d’Angers a été en notre faveur, nous avons voulu gagner pour soutenir le travail que nous faisons. Nous voulons terminer le plus haut possible au classement pour que nous retenions de notre équipe, non pas notre première partie de saison, mais les ingrédients que nous avons pu mettre dans la deuxième partie.
Si on regarde vos statistiques, on remarque que lors des derniers matchs, vous êtes bien plus précis sur les tirs qu’avant. Comment l’expliquez-vous ?
Depuis mon arrivée, je tourne autour de 60-65% (63,89% de réussite au tir pour être précis). Pour un arrière, c’est très correct. Je m’efforce surtout d’être agressif, d’être porté vers l’avant que ce soit pour moi ou pour mes coéquipiers. Nous sommes une équipe qui court beaucoup aussi, ce qui me convient parfaitement car cela correspond à mon style de jeu. C’est parce qu’on fait beaucoup de courses qu’on a gagné contre Cournon. Notre projet est désormais très ancré en nous, cela me permet d’exprimer mes qualités.
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“C’est le plaisir qui doit prédominer”
On dit que vous êtes dans la forme de votre vie. Confirmez-vous cela ?
Quand je suis arrivé à Caen, je n’ai jamais caché mes intentions. Je voulais jouer, avoir de la confiance. Je ne l’ai pas forcément eu dans mes précédents clubs ni chez mes précédents entraîneurs pour différentes raisons. Quand on n’a pas toutes les cartes en main, c’est difficile de bien s’exprimer sur le terrain. A Caen, ils ont besoin de moi pour performer et je suis très heureux de leur rendre la pareille. Cela demande beaucoup de travail. Je vais le faire fonctionner sur le long terme, je m’y engage (sous contrat jusqu’en 2026). J’aime Caen, c’est vraiment un public et un club superbes.
Qu’est-ce qui a changé depuis votre arrivée en décembre pour expliquer pourquoi vous avez la dynamique d’une équipe de haut de tableau ?
Le mois de janvier a été extrêmement important, c’est à ce moment-là que nous avons fait tout le travail en coulisses. Nous avons un groupe soudé, depuis le début et même en difficulté. Le club a assuré que la situation n’explosait pas. Ils ont pris les bonnes décisions, le terrain l’a prouvé. Avec Seb (Quintallet), nous sommes allés de mieux en mieux. Le cadre mis en place a été bénéfique pour que le niveau augmente, pour qu’on ait plus confiance sur le terrain.
Comment abordez-vous le match contre Tremblay ?
Ce match, nous allons le jouer comme tous les autres. La salle sera probablement encore pleine, j’espère pour les personnes qui quittent le club. On va essayer de créer la surprise, de les embêter le plus possible. Ça va être un grand match, je l’attends avec impatience. Le plus difficile pour un sportif de haut niveau, c’est de maintenir une régularité, que ce soit au tir, dans les passes… Si on n’avait pas été bête contre Massy, on aurait eu cinq victoires d’affilée. Il faut continuer comme ça la saison prochaine.
C’est le plaisir qui doit prédominer, car s’il y a du plaisir il y aura du bon jeu et s’il y a du bon jeu il y aura des résultats.
