Par
Gil Martin
Publié le
3 octobre 2024 à 9h59
Voir mon actualité
Suivre Métropolitain
Un peu d’histoire : fin 2020, le Conservatoire des espaces naturels d’Occitaniel’association France Active Airdie L’Occitanie (responsable du financement solidaire des entrepreneurs engagés) et l’entreprise Oc’via s’associent autour d’un projet unique dans l’Hérault et le Gard : accompagner la transition des territoires en favorisant l’entrepreneuriat agroécologique.
Agroécologie et circuits courts
Ce projet s’appelle Terrepour les Territoires engagés dans la transition AgroEcologique Sociale et Solidaire, et a rapidement abouti à la mise en place et au financement de plusieurs qui suivent toutes, comme fil conducteur, l’objectif commun : développer une agriculture locale en faveur d’une biodiversité, innovante et résiliente, en circuits courts en agroécologie.
« Agriculture et biodiversité sont étroitement liées… Avec TerrAES, nous avons vu l’opportunité d’accompagner et de préserver cet équilibre fragile, tout en offrant aux jeunes agriculteurs les clés pour se lancer », explique Charly Lévêque du Conservatoire d’espaces naturels d’Occitanie qui doit préserver 36 100 ha et 370 sites sensibles dans la région : « Nous sommes sur une bonne lancée et nous sommes très heureux d’avoir l’opportunité de poursuivre ce travail sur le long terme. »
Pic Saint Loup : un projet pastoral au Mas de Londres
Nicolas Maurel est un jeune vigneron qui développe une nouvelle activité sur ses terres du Mas de Londres, au pied du Pic Saint Loup (notre photo). Il a construit une bergerie pour élever des moutons. « Ce projet d’élevage pastoral extensif répond aux objectifs de TerrAES. De nombreux défis environnementaux, sociologiques et économiques (changement climatique, désertification des zones rurales, chômage, santé, difficulté d’accès au foncier, etc.) sont à relever dans notre région. Le projet de Nicolas Maurel réconcilie ces problématiques », explique le Conservatoire d’espaces naturels d’Occitanie.
Ici, le projet permettra notamment de conserver et restaurer les milieux ouverts par et pour le pastoralisme en participant à la restauration du site de La Liquière géré par le Conservatoire : « La présence et le parcours des animaux assureront l’ouverture des milieux. , préserver les paysages et les zones humides et bénéficier à l’ensemble des espèces présentes dans ce hotspot de biodiversité », précise le Conservatoire.
Gigean valorise la diversité des productions locales
La municipalité de Giga acquis 7,8 ha de friche agricole sur le site dit de La Tétragone avec pour objectif de diversifier la production « et de restaurer l’esprit et la vocation agricole du village tout en offrant aux habitants l’accès à un nourriture locale et de qualité « . Sur ce site, qui accueille également des activités d’enseignement et de recherche, deux agriculteurs sont déjà implantés pour produire de la céréales, maraîchages et légumineuses : Guillaume, céréalier et producteur de pâtes et Marina, qui cultive des pois chiches et des melons et qui a lancé une activité d’héliciculture (élevage d’escargots).
TerrAES prolongé de deux ans
Les 3 partenaires ont décidé de prolonger leur collaboration encore deux ans : « Le projet TerrAES poursuivra donc sa mission d’impulser la création ou la relance d’une dynamique agroécologique concrète dans le Gard et l’Hérault », confirment Laetitia Leonard pour France Active et Gilles Rakoczy pour Oc’Via : « TerrAES agit pour le développement de filières durables. agriculture… Nous avions vraiment envie de participer à la vie locale et de favoriser le développement de la région et son dynamisme, mais aussi de nous investir pour protéger son patrimoine naturel ».
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.
