“C’est extrêmement rare.» Le directeur du jardin botanique Jean-Marie Pelt Frédéric Pautz ne cache pas son émotion face à des plantes qu’il n’aurait jamais pu rencontrer. Devant lui, des spécimens livrés ce lundi au jardin par le Muséum d’histoire naturelle de Paris. Tous originaire de Madagascar ou du Mexiqueils ont été récupérés par des trafiquants puis interceptés par les douanes à l’aéroport de Roissy.
Dans les pots, certaines plantes ont 50 ou 60 ans. Ils ont poussé dans des zones où sont présentes des conditions climatiques bien particulières, ce qui explique leur rareté, et donc leur convoitise. “Ce sont des plantes mythiques pour nous», ajoute le directeur du jardin en regardant un cactus de la famille Aztekium, estimé plusieurs centaines et centaines d’euros.
“Nous avons à la fois la joie de les rencontrer mais la grande tristesse de les voir arriver dans des conditions douteuses. Ils ont été martyrisés, blessés. Nous allons donc voir si nous pouvons leur sauver la vie et si nous pouvons leur redonner un rôle, car une plante en pot, malheureusement, ne sert à rien.», explique Jean-Michel Doremus, le responsable de l’arboretum de Chèvreloup, en région parisienne, site du muséum d’histoire naturelle. Ainsi, ces espèces seront en exposition jusqu’en janvierdans le cadre de l’événement « Les plantes ont-elles des droits ? ».
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