un expert insiste sur le strict respect des bonnes pratiques d’usage – Agence de presse sénégalaise – .

un expert insiste sur le strict respect des bonnes pratiques d’usage – Agence de presse sénégalaise – .
un expert insiste sur le strict respect des bonnes pratiques d’usage – Agence de presse sénégalaise – .

Diamniadio, 30 avril (APS) – L’administrateur général du Centre régional de recherche en écotoxicologie et sécurité environnementale (CERES-Locustox), Papa Sam Guèye, a appelé, mardi, au strict respect des bonnes pratiques agricoles, compte tenu des « risques » liés à l’utilisation des pesticides.

« Les pesticides sont le seul intrant chimique agricole qui pose problème compte tenu des risques inhérents à leur utilisation. Les normes doivent être respectées. Les bonnes pratiques agricoles doivent être respectées. Il y a des dispositions pratiques qui doivent être respectées et appliquées pour avoir des produits de qualité », a-t-il conseillé.

Il s’est exprimé en marge de l’ouverture d’un atelier de partage sur la mise à jour des systèmes d’alerte sur les risques sanitaires liés aux pesticides (SARIS-PESTICIDES) et le suivi sanitaire de l’exposition aux pesticides (SSEP) des producteurs.

La réunion s’est tenue au ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’élevage, à Diamniadio. Il est organisé à l’initiative du Projet d’intensification éco-durable de l’agriculture dans les Niayes (PIESAN), le CERES-Locustox. Il a regroupé plusieurs experts et spécialistes ainsi que différents acteurs et producteurs du secteur.

Papa Sam Guèye prévient que les risques liés à l’utilisation de pesticides sans respecter les normes requises exposent « en premier lieu le producteur lui-même ». L’exposition aux pesticides concerne également le consommateur compte tenu de «leur impact sur les récoltes, sur l’environnement, les produits agricoles et les produits récoltés (…) », a-t-il poursuivi.

Il estime qu’il faut « utiliser les produits à bon escient », expliquant que l’appareil utilisé doit être « calibré pour délivrer le bon débit ». Selon lui, « si on dit 0,5 litre par hectare, cela fait exactement 0,5 litre par hectare. Ce n’est pas 2 ni même 3 litres par hectare », a-t-il insisté. “Si vous mettez par exemple 3 litres par hectare, vous quadruplez la dose et cela a un impact sur les résidus qui vont rester sur les produits que l’on doit manger”, a-t-il prévenu.

SG/AB/ASG

 
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