pour publier sa bande dessinée « Un samedi ordinaire », Sébastien Peters a besoin d’un petit coup de pouce

pour publier sa bande dessinée « Un samedi ordinaire », Sébastien Peters a besoin d’un petit coup de pouce
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CONTRE’c’est l’histoire d’Aaron, Eliasse et Monsieur Bicote, trois jeunes banlieusards parisiens qui passent la première journée du week-end à se raconter des histoires.

Les maisons d’édition se concentrent sur les auteurs déjà présents sur le marché et qui vendent beaucoup.

Leur vie sans tracas va soudain basculer dans une autre dimension, entre irréel et humour. Dans « Un samedi ordinaire », Sébastien Peters, 44 ans, alias Deli, raconte en bande dessinée « des tranches de vie d’adolescents des années 1990, entre faits autobiographiques et faits fantastiques. »

Pour sortir son œuvre, l’artiste, basé à Angoulême mais originaire de Gonesse dans le Val-d’Oise, a besoin de 3 500 euros qu’il espère récolter via un appel au financement participatif, en ligne sur la plateforme Ulule. Ce serait l’aboutissement d’un projet né il y a plusieurs années déjà « sur le dos d’une table ».

Une maison d’édition pour les « petits auteurs »

Diplômée en arts visuels, Deli a débuté comme infographiste indépendante avant d’arriver en Charente. Atteint de la maladie de Stargardt, une déficience génétique de l’acuité visuelle, depuis l’âge de 13 ans, il travaille depuis 2016 à l’ESAT images arts graphiques d’Angoulême. « Pour pallier à ce problème, je m’appuie sur le numérique », explique le quadragénaire, hébergé par L’Atelier du Marquis, avenue de Cognac.

En novembre 2023, Deli crée Capsule Éditions. Objectif : publier sa BD sans passer par une maison d’édition existante. « En bande dessinée, ce n’est pas facile à trouver, explique-t-il. Il existe de nombreux auteurs. Les maisons se concentrent sur celles qui sont déjà sur le marché et qui se vendent beaucoup. » Si la sortie de « Un samedi ordinaire » est le premier test de Capsule Éditions, Deli ambitionne de publier d’autres auteurs, « plutôt petits ». « L’idée est d’avoir une autre approche : une méthode de travail plus flexible, une meilleure rémunération des auteurs et un meilleur ciblage des lecteurs car ce n’est pas évident de se faire remarquer. »

Un samedi ordinaire, 68 pages. Participation sur la plateforme Ulule.

 
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