Un audit externe sera réalisé sur les procédures de recrutement de SIG. Robert Cramer, président du conseil d’administration de l’autorité publique, a indiqué qu’il « prend au sérieux » les accusations de favoritisme.
La Tribune de Genève et la télévision Léman Bleu ont révélé que deux gendres du directeur général de SIG, Christian Brunier, travaillent dans l’entreprise. Selon la RTS, ce serait également le cas d’un de ses neveux. Des attaques qui ont poussé M. Brunier à quitter son poste avec effet immédiat mardi, soit onze mois avant la date annoncée de sa retraite anticipée.
«Je n’utilise pas le terme de népotisme. Si cela est prouvé, c’est très problématique en tant que comportement et pour l’entreprise”, a déclaré mardi M. Cramer aux médias. La mission de l’auditeur externe sera de vérifier si les procédures de recrutement sont adéquates, si la réglementation peut être améliorée et si, dans les cas concernés, les procédures ont été appliquées ou s’il y a eu des écarts.
“Ligne rouge”
L’auditeur sera trouvé d’ici la fin de la semaine, selon M. Cramer, qui refuse de commenter ces dossiers avant d’avoir reçu l’audit “dans deux mois ou à la fin de l’été”. À ses yeux, toute intervention active dans le processus de recrutement est « la ligne rouge absolue » à ne pas franchir. Mais la proximité ne se limite pas aux liens familiaux dans une entreprise de 1 700 salariés.
De son côté, Robert Monin, directeur des ressources humaines chez SIG, a expliqué qu’un candidat qui ne possède pas de réelles compétences est écarté lors des différentes étapes de recrutement. “Les recommandations de l’audit externe seront mises en œuvre par le SIG”, a assuré le président, qui souhaite que les établissements publics autonomes s’alignent sur les mêmes pratiques.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
