Les tendances climatiques ne sont pas des prévisions météorologiques. Cependant, il n’est pas nécessaire d’être un devin ou un spécialiste de la météo pour constater la hausse des températures et les épisodes de chaleur intense été après été.
Chaque mois, Météo France produit un bulletin de tendances pour les trois prochains mois. Pour les pluies, aucune tendance n’est privilégiée. Cependant, ce printemps a été plutôt humide, notamment dans nos régions, alors que l’année dernière la crise de sécheresse était déjà là. Depuis ce week-end et même cette semaine, des épisodes pluvieux sont signalés. Ces dépressions doivent-elles nous rassurer sur la situation des nappes phréatiques ? Est-ce un présage pour l’été prochain ? Pour les mois de mai, juin et juillet, en France, des conditions plus chaudes que la normale sont les plus probables, annonce le service météorologique. Même s’il est trop tôt pour prédire les conditions météorologiques de cet été… Les tendances climatiques pour les trois prochains mois indiquent un scénario plus chaud que la normale pour l’Europe. Cette probabilité est plus marquée pour les régions méditerranéennes, et donc pour le Gard. Pour autant, peut-on déjà dire que l’été sera caniculaire ? Non, toujours selon Météo-France. Les tendances climatiques ne sont pas des prévisions météorologiques. Cependant, il n’est pas nécessaire d’être devin ou spécialiste de la météo pour constater la hausse des températures et les épisodes de chaleur intense été après été. Le Gard ne devrait pas y échapper, notamment Nîmes, l’une des villes les plus chaudes de France. Cependant, dans le contexte actuel de bonne recharge des nappes phréatiques, on imagine aisément une situation hydrique moins préoccupante au cœur de la période estivale. Et peut-être un premier été avec des sécheresses moins marquées. L’année dernière, à la même époque, la préfecture du Gard avait déjà déclenché des niveaux de restriction. Actuellement, il n’y en a aucun. Ce n’est pas le cas de nos voisins de l’Hérault, comme Narbonne ou Perpignan, qui sont déjà en alerte pour préserver les usages prioritaires. Avec des interdictions de prélèvements d’eau pour l’agriculture (totale ou partielle) ou pour de nombreux usages domestiques et pour les espaces publics. Selon l’arrêté VigiEau du 29 avril 2024, la plateforme permettant d’informer sur les restrictions en vigueur localement concernant l’usage de l’eau du ministère de la Transition écologique… Ceci étant dit, rien n’empêche chacun d’entre nous d’agir dès maintenant. En réduisant notre consommation d’eau par de petits gestes du quotidien et en adoptant des solutions de recyclage de l’eau. La responsabilité du changement climatique est avant tout collective…
