la résurrection miraculeuse de Notre-Dame d’Hautefage-la-Tour

la résurrection miraculeuse de Notre-Dame d’Hautefage-la-Tour
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Un peu avant l’heure des vêpres, lors de l’inauguration qui a marqué la fin des travaux de restauration de l’église Notre-Dame, samedi 27 avril, il n’a pas été question de miracle. Pourtant, vu l’ampleur du projet, le miracle était dans toutes les têtes. Et notamment dans celui de Guy Victor, qui a dirigé la commune pendant plusieurs décennies, jusqu’en 2020, avant de devenir le premier adjoint de Jean-Marie Lafosse, son plus fidèle disciple.

Pour l’ancien maire, il fallait avoir l’âme ancrée au corps – plutôt la foi du charbonnier – pour tenter de sauver l’église de cette commune de 1.000 habitants, surtout connue pour sa tour datant du XIVe siècle.e siècle, également appelé château épiscopal. L’abside de Notre-Dame minée par une Source – dont on dit qu’elle possède des vertus surnaturelles – risquait à tout moment de détruire l’église, classée Monument historique en 1994.

Chemin de Croix


Arnaud Bourda a coupé le ruban sous le regard de Jean-Marie Lafosse (à gauche) et Guy Victor, au fond

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En 2015, peut-être avant, peut-être après – il n’a pas encore commencé à rédiger ses mémoires – Guy Victor, son bâton de pèlerin à la main, allait user de ses réseaux pour tenter de convaincre la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), de soutenir le projet. Pour l’élu communiste, il s’agissait de trouver pas moins de 400 000 euros de subventions, sur les 500 000 nécessaires, toutes taxes comprises, pour financer l’opération. Cela représente plus de la moitié du budget annuel de la municipalité.

Une fois l’accord de la Drac validé, l’édile a obtenu la bénédiction de l’Etat, de la Région et du Département (1). La fin d’un long chemin de croix.

De la Source au plafond

Samedi, son sacerdoce a pris fin, laissant à Jean-Marie Lafosse le soin de faire le point sur ce projet qui a mobilisé, pendant près de deux ans, une cohorte d’entreprises de haut niveau. Plusieurs dizaines de spécialistes ont réhabilité les façades, canalisé la Source, retravaillé la toiture, restauré les peintures et enduits intérieurs, l’éclairage, le réseau électrique, etc.

Quant à la menuiserie et à la serrurerie, “l’appel d’offres a été remporté par l’entreprise Rénov Action 47 de Hautefage-la-Tour”, s’est félicité le premier magistrat de la commune, sous le regard de Monseigneur Pierre-Marie Carré, archevêque émérite de Montpellier. , administrateur apostolique du diocèse d’Agen, et le sous-préfet Arnaud Bourda. Un sous-préfet entouré d’une foule d’élus locaux venus assister à la résurrection miraculeuse de Notre Dame d’Hautefage-la-Tour.

Le plan de financement : Drac, 186 000 euros ; Région Nouvelle-Aquitaine, 69 000 ; État, 57 000 euros ; Département, 56 000 euros ; commune, 80 000 euros HT.

 
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