Drôle et efficace, l’humoriste José Gaudet se moque des petites misères de la cinquantaine dans son spectacle “Il était temps !”

À 53 ans et après plus de 30 ans de travail dans l’industrie de l’humour, José Gaudet présente son tout premier spectacle solo, Il était temps !, à la Place des Arts, lundi soir.

«Je n’aurais pas pu faire comme les gars de mon âge… avoir le zona», a-t-il déclaré dès son arrivée sur scène de la Cinquième Salle, où il avait invité des membres de la presse ainsi que de la colonie artistique.

Photo Agence QMI, MARIO BEAUREGARD

La Grande Gueule avec son rire particulier a proposé un stand-up à l’ancienne dans lequel il s’est livré en toute humilité et avec beaucoup d’autodérision sur le deuil difficile de sa jeunesse et le contrôle qu’il avait sur ses rots, qui viennent désormais à tout moment lorsqu’il parle, mais aussi sur son débit urinaire qui s’exprime désormais en code Morse, en gouttes et en plusieurs jets.

“Depuis que j’ai 50 ans, je me désintègre […] Plus tôt, je n’ai pas fait de vérification du sonJ’ai fait une sieste”, a-t-il déclaré avec dégoût, ajoutant au passage qu’il avait la nuque raide parce qu’il avait dormi deux jours à l’hôtel sans son oreiller et qu’il s’était déchiré le ménisque “en se balançant pour sortir de la piscine”. »

Photo Agence QMI, MARIO BEAUREGARD

Fort de son expérience des 30 dernières années dans l’industrie de l’humour, ce premier show solo est bien monté, rythmé et atteint facilement ses cibles. Le visage de José Gaudet et sa façon très colorée de raconter ses anecdotes captivent et retiennent l’attention du public qui a ri très fort toute la soirée.

En plus d’envoyer quelques piques à son acolyte Mario Tessier, dont le rire a transcendé la Cinquième Salle, il a également prévu un numéro, assez efficace, sur ses parents, décrivant notamment son père comme un homme confiant, avec l’attitude de Tom Cruise dans le rôle de Danny. DeVito, qui pouvait tenir une conversation d’une demi-heure sans utiliser un seul verbe et qui était obsédé par Patrice L’Écuyer et les potins du showbiz.

Passant d’un sujet à l’autre en toute fluidité, le co-animateur de l’émission Return to Rythme a également abordé le « choc » des générations entre baby-boomers et X-ers, mais aussi la parentalité et les jeunes d’aujourd’hui. aujourd’hui, son aversion pour les sportifs extrêmes qui se mettent en danger pour se sentir vivant – et dont il est avant tout jaloux –, les interventions esthétiques et sa greffe de cheveux.

“J’en avais marre d’être pris pour The Rock”, a-t-il déclaré à son public avec un sourire narquois.

“Bonjour, c’est moi Enrique”

À la fin de la présentation, José Gaudet a redonné vie à certains de ses personnages légendaires des Grandes Gueules. Il a notamment invité le charmant chanteur Enrique Iglesias, Jean Charest et José Théodore.


Photo Agence QMI, MARIO BEAUREGARD

L’humoriste le réalise, mais s’est entouré d’Isabelle Laperrière et de Sylvain Rouillier pour se faire accompagner dans l’écriture de ses textes. Il reçoit également les conseils de son ami Laurent Paquin pour la direction artistique.

José Gaudet visitera l’Odyssée à Gatineau et la Salle Albert-Rousseau à Québec les 25 et 30 octobre. Il poursuivra ensuite sa tournée au moins jusqu’à l’année prochaine.

 
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