Finances, datacenters, rixes, santé, voyageurs… le préfet de l’Essonne sous le feu des questions

Finances, datacenters, rixes, santé, voyageurs… le préfet de l’Essonne sous le feu des questions
Finances, datacenters, rixes, santé, voyageurs… le préfet de l’Essonne sous le feu des questions

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Thibaut Faussabry

Publié le

30 septembre 2024 à 19h20

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Les échéances électorales ayant bouleversé le calendrier, ce n’est que ce lundi 30 septembre 2024 que le préfet de l’Essonne, Frédérique Camilleri, un détaillé devant le conseil départemental, le bilan de l’action de l’État en 2023. Cet exercice annuel a surtout permis aux conseillers départementaux de demander au représentant de l’Etat de de nombreuses questions sur des thèmes variés dans une ambiance sereine.

L’État « allié » du Département face aux difficultés budgétaires

Premier pour ouvrir les questions, le vice-président chargé des finances, Nicolas Samsoen a demandé au préfet les modalités d’action pendant que le la situation financière du Département est « extraordinaire et urgente »en raison de l’augmentation des dépenses obligatoires et de la baisse des droits de mutation au cours des deux dernières années provoquée par la baisse des transactions immobilières.

Partageant le constat formulé par le maire de Massy, ​​le préfet s’est engagé à soulever la situation et s’est posé en « allié objectif » du Département pour «passer les prochains mois sans pénaliser les citoyens qui bénéficient des politiques du ministère.

Des « victoires importantes » contre le stationnement illégal près d’Orly

Le conseiller départemental du canton d’Athis-Mons, Jean-Jacques Grousseau, s’est montré préoccupé par le développement de stationnements illégaux illégaux dans les communes autour de l’aéroport d’Orly, interrogeant Frédérique Camilleri sur les outils administratifs, pénaux et juridiques à mettre en place.

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Frédérique Camilleri a souligné les « victoires importantes » ces derniers jours avec des procédures engagées en 2023 qui ont abouti à des condamnations.

« J’espère qu’ils seront suffisamment dissuasifs et enverront un message de fermeté aux autres délinquants », a-t-elle ajouté.

Les délais de délivrance des titres de séjour seront raccourcis

Le conseiller départemental du canton de Corbeil-Essonnes, Alexandre Maquestiau est revenu sur “l’encombrement des services de soins” pour le délivrance de titres de séjour, demandant les délais actuels dans le département.

Rappelant que les demandes ont connu une forte augmentation depuis la mise en place de la dématérialisation, le préfet explique que les délais sont 239 jours pour les premières demandes et 96 jours pour les renouvellements.

« Nous devons poursuivre nos efforts pour réduire ces délais à des durées plus raisonnables et éviter les violations de la loi », a expliqué le haut responsable.

Quant au cartes d’identité et passeports qui a connu une forte demande après la pandémie de Covid-19, le délai moyen pour obtenir un rendez-vous est désormais tombé à dix jours, tout comme le délai de fabrication et de livraison.

Aucun poste supprimé en protection judiciaire de la jeunesse

Elue dans le canton de Sainte-Geneviève-des-Bois, Marie-Claire Arasa a fait part de son inquiétude quant à la saturation des hébergements d’urgence dans l’Essonne ainsi que les conséquences de l’annonce de la suppression de plusieurs centaines de postes en , au sein du protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).

«Il n’y a pas pas de suppressions d’emplois parmi les 270 agents de l’Essonne, il pourrait y avoir des reports de recrutement parmi les 11 prévus à la rentrée”, précise le représentant de l’Etat.

Les hébergements d’urgence saturés malgré l’augmentation des places

Au sujet de l’hébergement d’urgence, le préfet rappelle que les services de l’État financent 3 000 places d’hôtel chaque jour en 2024le double de celui d’il y a six ans.

« Malgré le doublement des places, Le 115 ne convient pas à tout le monded’où le travail de priorisation mis en place pour abriter les personnes vulnérables (femmes enceintes, enfants, personnes malades) tout en surveillant les personnes dans la rue », a expliqué Frédérique Camilleri.

Travailler à réduire la fréquentation des urgences

La séance de questions-réponses a également été l’occasion d’aborder le sujet de la santé, avec Cendrine Chaumont, élue du canton d’Évry-Courcouronnes, interrogeant le préfet sur état de santé dans le département.

«Nous voyons un haute tension dans les services d’urgence, non seulement en hiver, mais aussi une dégradation de la santé mentale”, a répondu le préfet de l’Essonne.

Et de poursuivre : « L’ARS (Agence Régionale de Santé) travaille sur le développement des services de santé en dehors des services d’urgence. En matière de santé mentale, l’ARS s’engage à financer de nouveaux projets et à renforcer les projets existants.

Plusieurs structures de santé gérées par des opérateurs privés

De son côté, Anne Launay, élue du canton de Palaiseau, a mis l’accent sur la restructuration de l’offre de soins de suite et de réadaptation in Essonne.

« L’offre sera renforcée dans la région avec des projets d’implantation de Clinalliance à Dourdan et Étampes et Inicea à Juvisy-sur-Orge. En même temps, on compte favoriser l’augmentation du coût des hospitalisations à domicile to meet patients’ expectations,” assured Frédérique Camilleri.

La volonté de réguler l’implantation des datacenters

Il a également été discuté du centres de données, Laure Darcos porte la voix des élus soucieux de leur développement. Déplorant les « nombreuses nuisances » qu’elles occasionnent aux collectivités et aux populations, le conseiller départemental du canton de Gif-sur-Yvette a appelé à une réglementation plus forte.

Rappelant que la réglementation actuelle ne permet pas à l’Etat de s’opposer à un projet lorsque celui-ci ne respecte pas les exigences environnementales en vigueur, le représentant de l’Etat a partagé la nécessité de mettre en place un plan directeur de mise en œuvre centres de données.

« Il faut anticiper les évolutions de la société, mais les installations électriques doivent suivreafin qu’ils n’aient pas d’effet d’éviction sur d’autres activités », a-t-elle souligné.

L’Essonne est sous-équipée en structures d’hébergement pour les voyageurs

Évoquant la récente attaque contre le maire de Villiers-sur-Orge par les voyageurs et ayant également été confrontée à une installation illégale dans sa commune, Brigitte Vermillet, élue du canton de Savigny-sur-Orge, a interrogé le représentant de l’Etat sur les moyens mis en œuvre pour stopper ces installations et faciliter l’obtention d’indemnisations pour les victimes de destructions et de dégradations. .

Soulignant que le le département manque de zones à fort trafic et de zones d’accueil pour les voyageurs, Frédérique Camilleri a d’abord mis en avant le principe de médiation en cas d’installation illégale.

« Si la commune respecte le plan d’accueil avec une zone attractive, un ordre d’évacuation est systématiquement émis. Dans le cas contraire, des procédures judiciaires seront engagées pour obtenir l’évacuation, mais dans un délai beaucoup plus long », a-t-elle rappelé.

Des dizaines de postes d’adjoints de police à pourvoir

Répondant à Damien Allouch (élu du canton d’Épinay-sous-Sénart) qui abordait le sujet de bagarresle préfet de l’Essonne indique que “les endroits où il y en a le plus, sont les endroits où il y a le moins de prévention financée par l’Etat” et espère que le prochain appel à projets “permettra à l’Etat de soutenir des initiatives dans les lieux les plus concernés”. ».

Enfin, Frédérique Camilleri a évoqué le sujet de police dans le département, annonçant qu’outre l’arrivée de 27 nouveaux policiers en septembre, 16 créations nettes d’emplois auront lieu en novembre en attendant la nouvelle promotion de l’académie de police en décembre.

Si le nombre de policiers est stable depuis 2017, le le nombre d’officiers de police adjoints a diminué ces dernières années dans l’Essonne.

« Nous avons du mal à attirer du monde », reconnaît le préfet. Avec l’aide de France Travaille, nous identifierons des viviers de recrutement potentiels et réaliserons des dizaines d’embauches dans les mois à venir.

Les services de l’Etat espèrent notamment convaincre parmi les 2.000 Des Essonniens formés aux métiers de la sécurité avant les Jeux Olympiques et Paralympiques.

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