ces Tours déjà prêts pour les de Paris

ces Tours déjà prêts pour les de Paris
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C’est souvent une histoire qui remonte à l’enfance. Leur passion pour les Jeux Olympiques leur est tombée dessus lorsqu’ils étaient petits. Pour Frédéric, Jocondien de 46 ans, c’était en 1988, les Jeux avaient lieu à Séoul. «J’étais fasciné par Carl Lewisil se souvient. Les compétitions se déroulaient la nuit, je suivais l’actualité. Depuis, je suis passionné par les Jeux Olympiques. »

Avec son frère Johan, qui habite à Noyant-de-Touraine, il a même payé le voyage tous les quatre ans. A Athènes en 2004, à Pékin en 2008, à Londres en 2012 et à Rio en 2016. Tout était également prêt pour que les deux frères s’envolent pour Tokyo en 2020 mais les jeux furent reportés pour cause de Covid-19, puis interdits au public. en 2021.

« À chaque fois, je prends deux semaines de vacances »

Autant dire que pour les deux Tourangeaux, il était hors de question de rater les Jeux de Paris. “Dès qu’on a su que les auraient lieu en , on a su qu’on allait y allerpoursuit Frédéric, salarié dans une entreprise locale. A chaque fois, je prends deux semaines de vacances. Cette fois encore, mon frère m’accompagne mais avec ma nièce et mon neveu. Nous partons cinq jours à Paris, du 27 au 31 juillet, et nous allons coucher chez un oncle qui habite dans les Yvelines. »

Le programme du séjour est alléchant : les finales de rugby à sept “avec Antoine Dupont” au Stade de France ; tennis à Roland-Garros, triathlon, VTT féminin “avec deux chances de médaille française”. « On ira aussi au club de France à Villepinteajoute le passionné de sport. C’est sympa, on peut se rapprocher des champions, profiter de l’ambiance. »

Comme de nombreux fans, Frédéric compte aussi sur le lancement du site de revente de billets – qui devrait être ouvert mi-mai – pour boucler son programme olympique.

Christelle, de Joué-lès-Tours, suivra plusieurs épreuves olympiques et possède de nombreux objets souvenirs comme le maillot offert par le basketteur Jean-Michel Sénégal, après les JO de Los Angeles.
© (Photo N°, Hugues Le Guellec)

Pharmacienne à Joué-lès-Tours et ancienne basketteuse, Christelle est également dans les starters pour les JO de Paris. «Dès que nous avons su que la candidature de Paris était acceptéeelle indique, nous avons commencé à mettre 100 € de côté chaque mois. Cela nous donne un bon budget et nous avons eu la chance d’être tirés au sort dès le départ. Nous avons des billets pour la cérémonie d’ouverture – 90 € – puis nous restons trois jours à Paris pour assister aux événements. Nous y retournerons ensuite entre amis. »

“Mon père était présent aux Jeux de Munich en 1972”

Pour elle aussi, le sport est une affaire de famille. ” Nous allons assister aux Jeux Olympiques avec des anciens du basket, commente-t-elle. Nous nous retrouvons généralement pour regarder des matchs ensemble. Mon père a participé aux Jeux de Munich en 1972. »

Christelle a contracté le virus en 1976 lors des Jeux de Montréal. Le rêve est désormais à portée de main. « Ce qui compte, c’est d’être d’humeurprécise le pharmacien. On ira voir l’escrime, le rugby… Et pour le basket, on a des billets pour les quarts de finale dames, les demi-finales dames, les deux demi-finales messieurs… »

Il a fallu convaincre la famille d’organiser nos vacances autour de ce projet.

Emmanuel, passionné par les Jeux Olympiques depuis

Comme Frédéric et Christelle, d’autres Tourangeaux sont déjà prêts pour les JO. C’est le cas d’Emmanuel qui tient à “montrer qu’il n’y a pas que des esprits tristes” concernant les Jeux de Paris. “Je ne pouvais pas imaginer ne pas vivre au moins une des épreuves de cet événement mondial qui a ponctué tant de mes nuits d’été depuis Los Angeles 1984”, il explique. Il a pris des billets « à des prix raisonnables » pour un match des Bleus à Marseille. « Il a fallu convaincre toute la famille d’organiser nos vacances autour de ce projet, ce n’était pas gagné d’avance »rit le Tourangeau.

Un autre Emmanuel et toute sa famille se préparent également pour les Jeux Olympiques : « Nous sommes une famille de sportifs, ma femme pratiquait l’athlétisme à l’A3T et je fais moi-même du triathlon à Saint-Avertinprécise-t-il. Nous allons aux Jeux olympiques pendant une semaine pour voir quelques événements… Et profiter de l’ambiance. »

« Pour ravir les enfants »

Kévin, 34 ans, qui vit à Amboise, se replonge lui aussi dans une passion de son enfance lors des JO de Paris. “J’ai passé des journées entières à regarder les événements, à commencer par Sydney en 2000.”

Il réussit à obtenir l’un des premiers colis mis en vente par loterie. Avec sa femme Fanny et ses enfants Lily et James, ils se sont longuement concertés pour déterminer quels événements ils iraient voir. «Nous avons fait une table avec des étoiles», dit-il. Le trampoline a gagné, on a eu aussi le rugby et le water-polo. » Pas question pour autant de faire des dépenses inconsidérées.

«On ne part pas en vacances, on consacre notre budget aux JO», explique Kévin. Nous ferons à chaque fois l’aller-retour en train. Pour moi, c’est un rêve et j’espère que cela émerveillera les enfants. »

 
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