Cette annonce, « c’est le choix de Sammy Mahdi – qui m’a prévenu » à propos de l’interview. “Je ne me laisse dicter mon choix par personne d’autre, de l’extérieur, j’attends d’abord que l’électeur distribue les cartes”, a commenté M. Prévot, interviewé en marge d’un grand barbecue de campagne, qui a réuni un mille supporters, dans une ancienne ferme de Verlaine.
Le Namurois ne voit cependant « aucun problème » au départ de M. Mahdi. « Sammy lui-même dit que son premier partenaire, ce sont les Engagés, et puis qu’après, s’il doit passer un deuxième coup de téléphone, ce sera probablement, préférentiellement, à M. Bouchez plutôt qu’à M. Magnette. » Je vois que le centriste La famille est bel et bien unie, avec la volonté d’être l’épine dorsale de la prochaine majorité gouvernementale.
«Nous avons le vent en poupe», a déclaré M. Prévot à ses militants. Les sondages prévoient une montée en puissance du parti en Wallonie, mais des difficultés persistantes à Bruxelles. Se sentant « courtisé » à gauche comme à droite, le parti est déterminé à accéder à tous les niveaux du pouvoir. « Les gens se reconnaissent dans notre message moderne, qui n’attaque pas, qui tente de rassembler et d’unir. Nous voulons, grâce à la confiance des citoyens qui grandit, réintégrer tous les gouvernements », cinq ans après la défaite du cdH, le choix de l’opposition partout, et une refondation.
Quant à une alliance de centre-gauche « Olivier », avec le PS et Ecolo, ces deux partis « ont rejeté la main tendue et ont préféré donner le pouvoir au PTB », répond M. Prévot, en référence à la récente séquence du « décret paysage”. Refusant de « vendre la peau de l’ours », le président des Engagés a stigmatisé des libéraux « parfois très à droite » et une gauche qui imposerait « toujours plus de sanctions et de contraintes ». Plaidant « le pouvoir de la nuance », il a axé son discours sur la santé, la prospérité (pouvoir d’achat) et la sécurité.
