enfin ouvert, le « Lézibloc » fait un carton dans le budget participatif de l’Aude

enfin ouvert, le « Lézibloc » fait un carton dans le budget participatif de l’Aude
Descriptive text here

l’essentiel
Premier vainqueur du canton avec ses 1’202 voix, le projet Lézibloc, à Lézignan-Corbières, a explosé les scores de la 2e édition du budget participatif de l’Aude. Moins d’un an plus tard, l’infrastructure sportive a ouvert ses portes vendredi à tous ceux qui souhaitent découvrir et pratiquer le bloc.

Le Département a lancé son 2e budget participatif en 2022-2023, destiné aux projets de territoire, avec à la clé une enveloppe de 1,5 M€. Après le dépôt des candidatures, la sélection des projets les plus aboutis et l’accompagnement de la communauté pour monter les versions finales, 185 projets ont été soumis au vote Audois en avril 2023. La consultation citoyenne a alors rassemblé 21 218 votes, soit près du double de la première. édition en 2020. L’association Lézibloc, chargée de la création d’un bloc d’escalade au gymnase intercommunal (à côté du lycée), a reçu un fort soutien de la population, élevant le projet à la 1ère place cantonale et 2ème au classement général. . Un succès sur lequel son président, David Trillon, se souvient, alors même que les infrastructures viennent d’ouvrir.

Un an après la bonne nouvelle, où en êtes-vous ?

La salle est prête. Il a été équipé sur mesure par Altissimo, prestataire toulousain spécialisé dans les structures d’escalade. Le tout a été réalisé sur place, après dépôt d’un permis de travaux par un architecte, financé par l’Intercommunalité à laquelle appartient le gymnase. Son service technique a également été très présent dans la préparation de la salle et la collectivité nous a également apporté son assistance pour les différents tests de conformité obligatoires. Le budget participatif a permis de construire les infrastructures (1) dont les nombreuses prises et tapis d’atterrissage au sol, qui font 30 cm d’épaisseur. Au total, il y a eu 23 jours de travail pour réaliser le bloc. Ensuite, j’ai équipé les voies en créant des couloirs d’escalade de différents niveaux. Actuellement, la salle du bloc est utilisée par les lycéens, le gymnase intercommunal desservant également l’établissement, en plus des activités associatives.

Pouvez-vous revenir aux origines de ce projet ?

L’idée remonte à il y a bien longtemps, lorsque j’étais professeur de sport au collège Anglade. J’avais discuté avec Valérie Dumontet (2) d’une installation complémentaire, comme un mur d’escalade, à la salle Tournier (3) ou ailleurs pour qu’elle soit également accessible aux collégiens Rosa-Parks. On avait pensé à ça pour Lézignan parce que ça manquait. Mais les grandes inondations de 2018 ont changé la donne (4).

Que s’est-il passé ensuite ?

Il y a 5 ans, j’ai intégré l’équipe des professeurs de sport du lycée. L’idée de faire un bloc dans la grande salle (400 m2) au fond du gymnase est née d’une plaisanterie avec mon collègue Nicolas N’guyen. Il s’agissait plutôt d’un besoin professionnel de nos étudiants. Puis Henri Réal, un autre collègue, a entendu parler du budget participatif. Nous y avons vu une belle opportunité pour promouvoir et développer l’escalade dans la région de Lézignan, non plus seulement auprès de nos étudiants, mais auprès du grand public. Ouvrir son usage au plus grand nombre pour démocratiser la pratique, bénéfique à plusieurs niveaux. Nous avons alors créé l’association Lézibloc.

D’où vient cette envie de grimper ?

J’ai beaucoup pratiqué dans la région avec le club narbonnais et les collègues. Alors, j’ai fait grimper les élèves. A Carcassonne il existe une salle d’escalade sur corde avec un petit bloc. Il fallait y présenter les professeurs et la personne qui gère la salle m’a demandé si je pouvais le faire. J’ai un niveau initiateur en escalade, qui est le premier niveau pour encadrer en extérieur.

Allez-vous également gérer le club d’escalade ?

Non, même si nous sommes inscrits comme club d’escalade dans nos statuts, notre association prend uniquement en charge la gestion de la salle. Nous sommes tous très occupés et, en discutant avec la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC), elle s’est positionnée pour gérer l’activité grand public. Ce que nous souhaitons, c’est que le plus grand nombre puisse utiliser le bloc.

(1) 4 m de haut sur 40 m de long (plus prises et tapis). 75 000 € (coût maximum accordé pour chaque projet de budget participatif). (2) Élu départemental du canton et vice-président de la communauté. (3) Gymnase municipal, utilisé par les collégiens et les associations. (4) Le Département a concentré son aide sur la catastrophe.
 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV LES PREMIÈRES COOPÉRATIVES PRÉSIDÉES PAR SERIGNE BASSIROU MBACKE, BAYE NIASSE… – .
NEXT des jeunes handicapés de l’Asei de Lux découvrent la pêche en Ariège avec Goujon Saverdunois