Sept lieues prolongent la durée de vie d’un magasin et de chaussures

Sept lieues prolongent la durée de vie d’un magasin et de chaussures
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Rien ne prédestinait Marie-Elodie Chadaillac à devenir cordonnière. Ecole de commerce et master de management, études à Paris, Madrid, Londres, deux ans au Mexique chez Sanofi et treize ans, s’il vous plaît, en tant que contrôleur de gestion au sein de la Maison Chanel, rue Cambon en 1euh quartier de Paname : ne jetez plus, ça sent le changement de vie. Et le cuir aussi.

Dans la boutique de la rue Garonne qu’elle a reprise, la célèbre…

Rien ne prédestinait Marie-Elodie Chadaillac à devenir cordonnière. Ecole de commerce et master de management, études à Paris, Madrid, Londres, deux ans au Mexique chez Sanofi et treize ans, s’il vous plaît, en tant que contrôleur de gestion au sein de la Maison Chanel, rue Cambon en 1euh quartier de Paname : ne jetez plus, ça sent le changement de vie. Et le cuir aussi.

Dans la boutique rue Garonne qu’elle a reprise, les célèbres Styl Bottes, dont le talon est incrusté dans ce coin de l’hyper centre depuis 1998, Marie-Elodie Chadaillac a concrétisé le projet qu’elle avait porté avec elle en faisant ses valises. à Paris pour s’installer à Agen fin 2022. Dans le sillage de son mari Christophe, recruté par Fonroche Éclairage pour un poste de direction. « J’ai suivi mon mari avec l’idée de réaliser un projet personnel : créer ma propre entreprise », explique cette native de Dijon, qui a grandi à Beaune, en Bourgogne.

Changement de mode de vie

Après quelques mois de réflexion, l’objectif se précise et les contours de l’entreprise se dessinent. « Chez Chanel, même si j’étais dans le domaine financier, j’étais fasciné par le travail artisanal, par les belles choses, les choses faites à la main et durables. » Surgit alors une nouvelle idée : « Pourquoi pas une cordonnerie ? » » Coup du sort : elle apprend au même moment que Styl Bottes allait être vendue, en raison du départ à la retraite de l’un des deux associés, Jean-Luc Pérard. « J’ai passé quelques jours dans le magasin pour m’assurer que ce métier me plaisait, qui m’était inconnu. J’ai aimé ! J’ai vite compris que c’était bien plus qu’un métier manuel. Qu’il fallait des capacités de réflexion pour effectuer des réparations. »

L’ancien employé de Chanel a appris le métier sur le tas auprès de Jean-Luc Perard et Joël Caffo, restés au sein de l’entreprise en tant qu’employé. « L’histoire continue, car on craignait l’arrêt des activités », rappelle ce dernier. J’ai commencé ce métier aux Nouvelles Galeries à l’âge de 22 ans, en 1988. La transmission est formidable. J’ai un côté silex sur certains points que Marie-Elodie souhaite développer, mais nous sommes complémentaires. »

Pour 30 euros de réparation, au maximum, vous repartez avec une paire quasi neuve ! »

La jeune femme arrive aux commandes du magasin avec de nouvelles idées, notamment en termes de marketing. Cela commence par un changement de nom : Styl Bottes devient Seven Leagues, allusion évidente aux contes de fées. Sauf que la proposition de Marie-Odile Chadaillac n’est pas imaginaire et répond à l’air du temps : « Aujourd’hui, prolonger la durée de vie des objets a du sens d’un point de vue environnemental mais aussi économique, constate-t-elle. Nous portons le message de durabilité. Une bonne paire de chaussures coûte aujourd’hui au moins 90 euros à l’achat. Pour 30 euros de réparation, au maximum, vous repartez avec une paire quasi neuve ! »

Baskets et nomade

Et le nouveau cordonnier détaille les changements apportés : « Nous maintenons la qualité du service. Nous ne sommes pas des magiciens, mais nous sommes capables de réparer et d’entretenir plein de choses. Des chaussures, mais aussi de la maroquinerie. Nous proposerons également un service de rénovation et de nettoyage de baskets. »

Marie-Elodie Chadaillac compte également sur la création d’un site internet et, prochainement, d’un compte Instagram, pour attirer de nouveaux clients. L’équipe des Sept Ligues va également à sa rencontre grâce à un service « nomade ». « Avec l’accord des entreprises, nous nous rendons sur place pour récupérer les éléments à réparer. Cela ne coûte rien à l’entreprise, à part communiquer, et cela permet aux salariés de faire un petit geste pour la planète et d’économiser de l’argent. »

Sept Ligues, 18 rue Garonne. Du mardi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h45 ; Samedi de 9h à midi et de 14h à 18h45

Un bonus de réparation

Sept ligues est affiliée au système de prime à la réparation initié par Refashion, et financé par les enseignes dans le cadre de la loi Agec. Ce fonds de réparation a pour objectif d’inciter les consommateurs à faire réparer leurs textiles et chaussures. Concrètement et en fonction des réparations, ce bonus varie entre 7 et 25 euros.

 
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