Basket Landes a un incroyable triplé à réaliser

Basket Landes a un incroyable triplé à réaliser
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CONTREIl est temps de faire bouger les choses pour Basket Landes. Graver dans la pierre le trophée Joë-Jaunay de cette tant vantée saison 2023-2024, à peine espérée après un nouveau cycle entamé dès l’été. Un saut dans le vide si bien accueilli, avec une invincibilité de Mitterrand sur le plan national, une 3e place en saison régulière, une qualification en demi-finale LFB. Et cette finale de Coupe contre Bourges ce samedi (14 heures). Le troisième d’affilée. Avec la possibilité d’égaler les aînés, et de décrocher un triplé qui ferait entrer Basket Landes dans un cercle ultra fermé, aux côtés de Tarbes, Valenciennes et… Bourges.

Un héritage assez lourd à porter. Pourtant, jeudi, pour le dernier entraînement à Mitterrand avant le grand départ pour Paris, l’ambiance était détendue. Sixtine Macquet et Marie Pardon ont improvisé un concours de dunk, l’une avec un peu plus de réussite que l’autre. Le tout sous le regard amusé de Julie Barennes. Lequel avait choisi de décaler la séance à 14 heures, pour habituer les corps et les esprits au planning de la finale de samedi.

Mode découverte

Pas de stress, donc, dans les rangs bleu et blanc ? « J’ai hâte d’y aller », confie Sixtine Macquet, le menton haut, pas du tout impressionnée. Chacun gère son stress comme il l’entend. Nous sommes tous très concentrés ensemble. On nous en parle beaucoup, mais on était concentrés sur les quarts (de la Ligue féminine, victorieuse contre l’Asvel, NDLR). Là, on se prépare, on sait ce qu’il nous reste à faire. Avoir tous mes coéquipiers autour, avoir préparé le match, c’est super rassurant. »

Le pivot sera l’un des nombreux joueurs de Basket Landes à découvrir le terrain de Bercy samedi. Les plus érudits se souviendront que Louise Bussière, avec Mondeville, et Marie Pardon, avec l’Asvel, s’étaient déjà affrontées en finale de Coupe de France U18, en 2019. Un naufrage pour les Lyonnaises et un souvenir encore bien amer pour Marie Pardon. Chez les seniors, Kendra Chery a évidemment soulevé deux fois le trophée Joë-Jaunay à l’Accor Arena, une fois pour Clarince Djaldi-Tabdi. Pour tous les autres, il faudra apprivoiser l’énorme enclos.

« Nous devons défendre de manière très agressive. Gardez-les loin des écrans, loin du panier »

“Je n’ai pas été impressionné”, explique le capitaine bleu et blanc. Au contraire, on joue pour jouer dans des salles comme ça, pour jouer des finales. J’étais donc plutôt excité à l’idée de vivre ce rêve landais comme dirait Kenken (rires). J’avais vu des images l’année précédente, suivi la finale… Je ne dirais pas non plus qu’il n’y avait aucune pression. Ce serait un mensonge : il y avait du stress. Mais c’était un bon stress. »

Dynamique favorable

Cette semaine, alors que Basket Landes s’est débarrassé tranquillement de l’Asvel, Tango a connu une énorme déception avec une élimination en quarts de finale de la LFB face à Tarbes. Les visages de Pauline Astier, en larmes, ou de Shay Colley trahissaient la déception d’une équipe qui aspirait au titre. Pour les adeptes du basket féminin français, la dynamique actuelle fait des Landaises les favorites de cette finale de Coupe de France.

“La dynamique est pour nous, mais c’est la Coupe de France, un match, pas une série comme en play-offs”, tempère l’entraîneur adjoint Shona Thorburn.

Il ne faudrait pas faire trop de coups de gueule sur le mental dans les chaussettes des Berruyères, ni même ça sur un petit nuage de ses protégés. Pour le Canadien, ce qui compte, c’est le jeu. Et comment contrer les deux Françaises qui mèneront ensemble le leader du Tango, Pauline Astier et Alix Duchet. « Nous devons défendre de manière très agressive, avant même qu’ils ne reçoivent le ballon. Éloignez-les des écrans et du panier afin qu’ils aient besoin de dribbler davantage pour atteindre le panier. Il faudra contester chaque tir, même si nous sommes loin, au moins ils sentent la pression. »

Intensité à 120%

Et si le TGB a su bousculer ce Bourges avec une défense de zone hyper efficace, Basket Landes devrait rester sur le plan individuel, avec un curseur d’intensité porté à 120%. Sa particularité cette saison, et qui en a fait la meilleure défense de la LFB. « Bien sûr, parfois nous sommes allés en zone, il faut avoir un plan B. Mais la plupart du temps, nous avons travaillé dur sur la défense de fille à fille, en ayant le bon positionnement, pas seulement sur le porteur. Difficile de se démarquer face à Nacickaite et les autres. Si vous laissez Colley, Duchet, Astier ou même Michel ouverts, cela risque d’être un long match… »

Personne ne veut ça à Basket Landes. Mais la bataille sera rude quoi qu’il arrive. Une finale, un titre, vous le méritez. Le talent, ces Landaises l’ont. Le désir aussi. « Avec l’équipe qu’on a, on a vraiment envie de se récompenser », murmure Sixtine Macquet. Ce serait magique de gagner ça ensemble. ” Il n’y a plus.

 
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