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La victime, un employé de la mairie de Toulenne, est décédée des suites de ses blessures. Selon nos sources, le meurtrier présumé, qui s’est lui-même rendu à la gendarmerie, a reconnu les faits. Il avait porté plainte contre le défunt lundi à la suite d’une altercation.
Le Figaro Bordeaux
Un homme de 55 ans a été tué par le voisin de sa mère qui lui a tiré plusieurs balles avec un fusil de chasse, le touchant au thorax et à la tête alors qu’il travaillait au jardin, jeudi à Toulenne (Gironde), indique une Source proche de la question. L’auteur de la fusillade et la victime étaient inconnus des services de justice, mais entretenaient depuis plusieurs années des relations de voisinage compliquées et tendues, ayant même conduit le premier à porter plainte contre la seconde en début de semaine.
Lorsque les gendarmes sont arrivés sur place, l’auteur des coups de feu tirait toujours, précise le parquet de Bordeaux. Selon nos sources, cette dernière a tiré à 30 reprises en direction de la victime, alors qu’elle se trouvait déjà au sol dans la véranda, où elle s’était réfugiée. Abrité par un voisin et collègue à la mairie de Toulenne – où il était employé – Christophe Roy est décédé des suites de ses blessures. Présente lors du drame, la mère du défunt avait également été mise hors de danger.
Terminer « son œuvre »
De retour chez lui, le meurtrier a lui-même contacté la gendarmerie nationale pour l’informer de ses actes. Il a alors déclaré qu’il avait “terminé son travail”, avant de demander dix minutes pour préparer sa reddition. Un fusil de chasse de calibre 12 et des documents fournissant « prendre soin de son chien » ont été retrouvés, déposés sur une table au domicile de l’individu, indique le parquet de Bordeaux.
L’auteur de l’homicide était en garde à vue “qu’il n’y a jamais eu de violences physiques entre lui et Christophe Roy” avant un incident survenu en mars qui l’a amené à décider de porter plainte contre le défunt lundi. Il s’agirait de «violence” sans ITT commis par le fils de son voisin. Une enquête, ouverte par les chefs de “meurtre”, « violences avec usage ou menace d’une arme sans incapacité » notamment au détriment de la mère du défunt, est menée par la brigade de gendarmerie de Langon.
Cellule psychologique
Une cellule psychologique, confiée au centre hospitalier Cadillac, a été mise en place par la préfecture de la Gironde pour prendre en charge les témoins des lieux qui ont tenté de porter secours à la victime après la fusillade.
D’après un communiqué de la mairie de Toulenne publié sur Facebook, les réactions des habitants témoignent du choc qui les frappe. « Mais pourquoi un acte aussi insensé ? Notre Christophe, [était] connu de tous et tellement apprécié », témoigne Odile P.. « Nous connaissions Christophe depuis des années. [Il avait] toujours un sourire, un mot gentil. C’est très triste”, décrit également Isabelle B.. « Un si gentil garçon aimé de tout le monde »ajoute Marie S.. L’Etablissement de loisirs sans hébergement (ALSH) de la commune est d’accord avec cela : “Christophe était un homme souriant, toujours prêt à rendre service, nous avons une immense pensée pour sa famille.”
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