après le conseil départemental de l’Éducation nationale, un collectif opposé à la suppression de 19 classes s’est constitué

après le conseil départemental de l’Éducation nationale, un collectif opposé à la suppression de 19 classes s’est constitué
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Suite au Conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN) qui s’est réuni fin février pour rendre un avis sur la carte scolaire prévoyant la fermeture de 19 classes dans l’Aude, un collectif fermement opposé à l’idée se forme. Depuis, la situation n’est toujours pas résolue et des actions sont à venir.

“Nous nous battrons jusqu’à ce que nous gagnions.” A travers ces quelques mots, un collectif récemment constitué à la suite du Conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN), entend marquer son opposition aux potentielles fermetures futures de 19 classes dans l’Aude. C’est fin février, suite au vote unanime contre le projet de carte scolaire 2024, que différents acteurs se sont réunis. Parents d’élèves, enseignants, élus municipaux, syndicats d’enseignants (SNUDI-FO et SNUIPP-FSU) ainsi que la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE 11), s’expriment depuis, d’une seule voix, afin de « maintenir un espace d’apprentissage sain »tant pour les enseignants que pour les enfants.

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Près d’un mois plus tard, le collectif n’a rien perdu de sa ferveur et affiche la ferme intention de ne pas baisser les bras. Les revendications formulées sont claires : “Obtenir l’annulation de toutes les fermetures de classes ainsi que des effectifs supplémentaires au sein d’un département très rural et déjà fortement touché par la pauvreté.” Pour ce faire, le groupe a décidé d’écrire une lettre ouverte à la ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, signée par les élus locaux.

Plus nous aurons de politiques à nos côtés, plus le poids de nos paroles pèsera dans la balance.

La missive continue, pour l’instant, de circuler dans les communes de l’Aude afin d’attirer davantage de signataires. Christelle Arator, responsable du Snudi-FO 11 et membre du collectif explique : « Plus nous aurons de dirigeants politiques à nos côtés, plus le poids de nos paroles pèsera dans la balance. Nous espérons que le Ministre entendra notre message et saura remédier à cette situation critique. Nous l’avions déjà martelé fin février, mais l’école est au cœur de la vie sociale de l’enfant et de son épanouissement. La fermeture des classes entraîne une dégradation de la qualité de l’enseignement. la même pièce deviendrait cependant impossible.

Rassemblements à venir

Actuellement, la lettre ouverte occupe le champ d’action du collectif. Mais leur mobilisation ne s’arrêtera pas là. Selon eux, plusieurs actions auront lieu dans les prochaines semaines. « Manifestations », assument les adhérents, juste devant la préfecture de l’Aude en compagnie de parents, d’enseignants, de syndicats mais aussi d’enfants. Soucieux d’entretenir l’effet de surprise, le collectif n’a pour l’instant communiqué aucune date.

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