« on vous avait prévenu qu’on reviendrait ! » – .

« on vous avait prévenu qu’on reviendrait ! » – .
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Que s’est-il passé vendredi à l’aube, rue des Platanes à Jemeppe (Seraing) et dans quel contexte se sont déroulés les événements ? Bien malin qui, à l’heure où j’écris ces lignes, est capable de répondre à cette double question.

Vendredi peu avant 5 heures du matin, une Audi RS s’est arrêtée devant un immeuble. Quatre hommes en sont sortis. Plusieurs d’entre eux étaient en possession d’une arme lourde et apparemment tous portaient des gilets pare-balles ! “Nous vous avions dit que nous reviendrions. ils ont crié à une dame qui occupait le bâtiment. Les hommes armés ont alors ouvert le feu en direction du bâtiment, heureusement sans blesser personne.

La victime a immédiatement prévenu la police, mais lorsque celle-ci est arrivée, les agresseurs étaient remontés dans leur voiture et avaient pris la fuite. A ce moment-là, deux camionnettes ont également pris la fuite.

Déjà mercredi

L’alerte a été immédiatement donnée et le véhicule a été repéré côté Nandrin, alors qu’il circulait, flanqué des deux fourgons. Compte tenu de la dangerosité des hommes, les policiers sérésiens ont prévenu leurs collègues du Peloton Anti-Banditisme (PAB) de Liège puis se sont rendus sur place pour arrêter lesdits suspects.

La police parvient alors à stopper les deux fourgons, laissant s’échapper la puissante voiture allemande.

Neuf personnes, toutes de nationalité française, se trouvaient à bord des deux fourgons. Tous ont été privés de liberté. Ils ne sont pas connus des autorités judiciaires belges, des contrôles étant en cours hors de Quiévrain.

Entendue à son tour, la victime a expliqué avoir fait l’objet d’une tentative d’extorsion mercredi dernier, les hommes voulant récupérer « quelque chose ». Elle ne l’avait pas et ne savait donc rien donner. Les agresseurs lui auraient alors dit qu’ils reviendraient. Force est de constater qu’ils sont bel et bien revenus… Quant à savoir pourquoi les assaillants étaient si motivés pour une extorsion « banale », ce sera à l’enquête de le déterminer.

 
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