Les faits remontent à l’été 2022. Un commis de cuisine, d’origine tibétaine, a fait pression sur son collègue, alors âgé de 17 ans. Le quinquagénaire a attiré sa victime dans le débarras de la cuisine de l’hôtel où les deux travaillaient, en lui disant : « Viens là-bas, je veux te montrer quelque chose. » Une fois isolé, il a ensuite tenté de glisser sa main dans l’entrejambe de sa victime, avant de lui toucher les seins. “Non, tu devrais arrêter, j’ai peur de toi.” Malgré les cris de détresse de la mineure, l’homme a continué à lui embrasser le ventre et les cuisses. L’attaque a duré une dizaine de minutes avant que l’homme ne daigne s’arrêter.
Le procès a eu lieu mercredi au tribunal de Zurich. L’homme s’est excusé en expliquant qu’il vivait depuis deux ans avec son épouse gravement malade, ce qui est loin d’amollir le procureur. Il a requis 24 mois de prison avec sursis et 7 ans d’expulsion du territoire : « L’acte n’est pas anodin. Il avait 38 ans de plus que sa victime, une jeune femme inexpérimentée sexuellement.
L’avocat de l’accusé a plaidé pour une peine plus clémente : huit mois de prison avec sursis. Il a également demandé au juge de renoncer à une éventuelle expulsion. “On ne peut pas surdramatiser les agissements de mon client”, soulignant que son client n’a pas de casier judiciaire et qu’il travaille en Suisse depuis 2001.
Le tribunal a finalement prononcé neuf mois de prison avec sursis, estimant qu’il s’agissait d’un acte impulsif et non prémédité : « L’accusé n’a pas fait un usage excessif de la force, mais a exploité sa supériorité physique. En outre, il a été expulsé du territoire pour une durée de cinq ans et interdit à vie de travailler avec des mineurs.
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