Les États-Unis remportent la Coupe des Présidents

Les Américains ont remporté leur 10e Coupe des Présidents consécutive, dimanche, en battant l’équipe internationale 18,5 à 11,5 au club de golf Royal Montréal.

Keegan Bradley a aidé son équipe à atteindre le score décisif de 15,5 points en battant le Sud-Coréen Si Woo Kim par un lors du sixième match individuel au programme.

Il a ainsi pu racheter le souvenir douloureux qui le hantait dans ces compétitions internationales par équipes en offrant la victoire aux Etats-Unis 10 ans après avoir fait partie de l’équipe américaine perdue à la Ryder Cup 2014.

C’était incroyable, a déclaré Bradley. Je me demandais si j’aurais l’occasion de revivre ce genre de moment tout au long du week-end. Pouvoir jouer ce tournoi et offrir le point de victoire à mon équipe… Mon Dieu, la dernière opportunité [où j’ai été dans ce genre de situation]c’était lors d’une défaite à la Ryder Cup.

Si c’est mon dernier tour en tant que joueur [à la Coupe des présidents] – peut-être que ce sera le cas – alors je serai heureux» a ajouté Bradley, qui dirigera l’équipe américaine à la Ryder Cup 2025, sur le parcours Bethpage Black dans l’État de New York.

Une fois la victoire assurée, le capitaine de l’équipe américaine, Jim Furyk, n’a pas tari d’éloges sur ses protégés.

J’adore ce genre d’événement, la camaraderie. Ces joueurs ont été formidables ; c’était un groupe unique de 12 golfeurs, faciles à gérer et qui ont fait preuve de beaucoup de leadership. Ils ont tout donné cette semaine et ils ont très bien joué sur les neuf derniers.il a mentionné.

Nous avions discuté de cette mentalité, de cette colère qui a dû nous habiter toute la semaine. Je ne sais pas combien de trous nous avons gagnés sur les neuf derniers trous cette semaine, mais j’ai l’impression que nous avons dominé la compétition sur cette partie du parcours, et c’est ce qui a tout changé.Furyk continua.

De son côté, le capitaine de l’équipe internationale Mike Weir a admis qu’il réfléchirait au résultat de cette compétition dans les prochains jours.

Je vais certainement réfléchir à des choses que j’aurais pu faire différemment. C’est la nature humaine ; Quand nous perdons, nous nous regardons dans le miroir et nous nous demandons ce qui aurait pu être différent. C’est évident. J’aurai tout le temps maintenant d’y réfléchira expliqué le champion du Tournoi des Masters 2003.

Mais nous sommes proches. Les matchs étaient très serrés. C’est décevant de perdre. On forme une équipe pour gagner la compétition, et quand on perd, c’est décevant. Mais il y a beaucoup de points positifs à tirer de cette expérienceil a ajouté.

La sélection du capitaine Furyk a débuté la journée avec un score de 11-7 et devait enregistrer au moins quatre victoires et un nul en 12 matches pour être sacrée championne.

L’équipe américaine n’a eu besoin que de six duels pour clôturer le débat suite aux triomphes de Xander Schauffele (quatre et trois), Russell Henley (trois et deux), Patrick Cantlay (trois et un) et Bradley, en plus du match nul de Sam Burns (0,5 points).

Départ canon des Américains

L’équipe américaine, vêtue de rouge pour l’occasion, a veillé à faire passer rapidement un message aux golfeurs internationaux sous un ciel radieux et un thermomètre qui indiquait 23 degrés Celsius.

Les trois premiers Américains – et cinq des six premiers – à jouer dimanche, Schauffele, Burns et Scheffler, ont tous réussi des birdies au premier trou.

Scheffler, golfeur n°1 mondial, a couronné cette séquence en envoyant sa sortie du bac à sable situé au bord du green directement dans le fond de la coupe, au grand désarroi des spectateurs présents, pour la plupart favorables. de l’équipe internationale.

Dès lors, l’équipe internationale est contrainte de rattraper son retard pour éviter de remettre le titre aux Américains sur un plateau d’argent.

Schauffele en a ajouté une couche en enregistrant quatre birdies consécutifs aux 5e, 6e, 7e et 8e trous et en inscrivant un autre point suite à un bogey de l’Australien Jason Day au neuvième pour prendre l’avance par cinq au tournant.

À ce moment-là, les États-Unis menaient dans six des neuf matches en cours, et le public était carrément abasourdi.

L’équipe internationale a tenté un retour lors des derniers matches pour démarrer, mais, comme Day, elle a manqué de temps.

Ainsi, malgré tous les calculs astucieux et statistiques avancées utilisés par Weir et ses adjoints pour concocter leur entraînement cette semaine, la logique a été respectée.

Si Woo Kim a confirmé la victoire des États-Unis après avoir raté un putt d’une douzaine de pieds pour un birdie qui lui aurait permis d’arracher un match nul à Bradley, au 18e trou. Immédiatement, l’équipe américaine s’est rassemblée sur le green pour célébrer son triomphe, tandis que Schauffele allumait son cigare de la victoire.

Petite consolation, le Japonais Hideki Matsuyama a réussi à vaincre Scheffler d’un point lors du troisième match au programme, retardant de quelques minutes l’inévitable.

De plus, Corey Conners a sauvé l’honneur des Canadiens en battant l’Américain Tony Finau cinq et trois.

Il s’agit de la 13e victoire des États-Unis en 15 éditions. C’est également la deuxième fois que l’équipe américaine remporte la Coupe des Présidents au club de golf Royal Montréal. La dernière fois, en 2007, elle avait gagné 19,5 à 14,5.

La prochaine Coupe des Présidents sera présentée au Medinah Country Club, en banlieue de Chicago, en 2026.