Marc Fesneau, ministre chargé de la recherche et de l’innovation – Actualités – .

Marc Fesneau, ministre chargé de la recherche et de l’innovation – Actualités – .
Descriptive text here

Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture, était dans le Gard ce vendredi. Dans le cadre du plan de souveraineté de la filière fruits et légumes, il a visité le centre technique Balandran à Bellegarde et signé une convention associant l’Etat et l’interprofession.

Le premier plan pour retrouver la souveraineté alimentaire de la France concerne les fruits et légumes. Marc Fesneau est venu le rappeler, ce vendredi 26 avril, dans le Gard, précisément à Bellegarde où il a visité le centre technique interprofessionnel des fruits et légumes et signé, par la même occasion, une convention associant l’Etat et l’interprofession. -profession.

De gauche. à droite. : Jacques Rouchausse (président de la CTIFL), Marc Fesneau (ministre de l’Agriculture), Jérôme Bonet (préfet du Gard) et Laurent Grandin (président de l’interprofession des fruits et légumes) lors de la signature de la convention à la CTIFL de Balandran à Bellegarde. (photo FP)

Avec 320 salariés, neuf sites de production sur tout le territoire, un budget de 28 millions d’euros, 190 ha d’espace expérimental, 350 projets de recherche et d’expérimentation et 4 millions de plants fruitiers certifiés par an, le CTIFL est la référence de la recherche appliquée au service de la filière, de la production à la consommation. Sa mission est d’aider les professionnels à relever les défis de production. Des défis qui doivent prendre en compte le changement climatique et l’apparition de maladies encore ignorées il y a quelques années ; qui doit également prendre en compte la question de la transition sur les produits phytosanitaires et de l’interdiction de certains d’entre eux.

S’inscrire pour une longue durée

« Pas d’interdiction sans une nouvelle solution. » Cette déclaration a suscité une polémique. Le ministre de l’Agriculture l’a encore une fois martelé. Autant dire que ses propos sont forcément appréciés par les professionnels du secteur. “Mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas chercher de solutions”» il a pris soin de préciser immédiatement.

C’est tout le sens de cette convention qui s’inscrit dans la durée, a déclaré le ministre qui a pris le temps de se faire expliquer les travaux réalisés par le centre de Bellegarde et de voir les expérimentations réalisées dans les serres.

« Nous nous sommes rencontrés il y a un an et demi avec la filière pour lister ce dont nous avons besoin pour donner espoir aux producteurs »a déclaré le ministre lors de cette visite, ajoutant : « Il y a ce que nous pouvons faire avec les consommateurs, Distribution de masse. Il y a aussi ce que nous pouvons faire en termes de recherche et d’innovation. Cela n’a pas été assez poussé, notamment en ce qui concerne les produits phytopharmaceutiques, dont les interdictions privent les producteurs des moyens de lutter contre les maladies ; aussi sur la résilience des cultures face au changement climatique. La convention fournit des ressources de recherche pour relever ces défis. »

Le ministre de l’Agriculture dit qu’il s’agit d’une question à long terme. Mais il faut dire « aux jeunes qu’il y a un avenir dans ce secteur. »

FP

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Rapport du commissaire à l’information
NEXT JUSTICE Il utilise sa cousine comme nounou pour cacher sa drogue