Akhannouch opte pour une nouvelle ère d’investissement

Akhannouch opte pour une nouvelle ère d’investissement
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Les résultats du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, sont relativement conformes à ses promesses du début de son mandat en 2021. Il n’a atteint que partiellement les objectifs fixés par le passé, notamment en sauvegardant le pouvoir d’achat des consommateurs en préservant les prix de l’électricité, afin de soutenir les coûts de production des entreprises, notamment industrielles, et de préserver les emplois. De même, le lancement des lignes ferroviaires « Lignes à grande vitesse », infrastructures hydrauliques, gazoducs et complexes sportifs, ne font que placer le Maroc dans une dynamique positive.

Lors de la revue à mi-parcours, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a dressé un bilan panoramique, indiquant que l’Etat s’engage à rembourser les arriérés de crédits de taxe sur la valeur ajoutée dus par l’Etat aux entreprises, pour un montant cumulé de 20 milliards de dirhams. . Cette mesure a permis aux PME de disposer rapidement de liquidités. Par cette loi, le gouvernement a envoyé un signal fort de confiance, bénéficiant à tous les secteurs, notamment aux PME. Face à la flambée mondiale des prix de l’énergie, le gouvernement a choisi de préserver les prix de l’électricité, afin de soutenir les coûts de production des entreprises et de préserver les emplois. Le programme d’aide au secteur agricole a étendu la démarche d’accompagnement au monde rural.

Dès 2022, le gouvernement a mis en place une aide exceptionnelle pour les professionnels du transport, préservant ainsi les prix des produits et services de consommation courante, y compris les transports urbains et de voyageurs.

Nouvelle charte nationale de l’investissement

La nouvelle charte des investissements a été adoptée dès la première année du mandat. Il contribuera à créer des emplois stables et à réduire les disparités territoriales, en encourageant les investisseurs à s’implanter dans les régions les plus défavorisées. Par ailleurs, 170 accords et avenants ont été approuvés pour un montant total de 220 milliards de dirhams et 115.000 nouveaux emplois. L’Etat accélère son effort d’investissement et joue le rôle de locomotive. En effet, les crédits budgétaires dédiés à l’investissement sont passés de 245 milliards de dirhams en 2022 à 335 milliards de dirhams en 2024.

Concernant les projets stratégiques lancés, on note la construction de lignes ferroviaires « Ligne à Grande Vitesse », un raccordement électrique à très haute tension depuis les provinces du sud, des infrastructures hydrauliques, des gazoducs et des complexes sportifs. Ces grands projets ont fait entrer le Royaume dans une nouvelle ère, avec la création de nouvelles opportunités d’emploi dans le secteur de la construction. L’accélération de l’opérationnalisation du Fonds Mohammed VI d’investissement, pour en faire un levier des investissements du secteur privé, et la mise en œuvre d’une réforme globale et stratégique des entreprises publiques. Le gouvernement a accéléré la régionalisation avancée et la réforme des marchés publics.

Toutes ces réformes constituent une locomotive pour interagir avec les différentes transformations en cours et pour accroître et encourager les investissements. Cela constitue une voie positive qui sera bénéfique à long terme. De même, le Maroc s’est engagé dans un ensemble de projets à dimension stratégique à l’horizon 2030, dont la création de lignes à grande vitesse et d’une double ligne à très haute tension qui reliera la ville de Dakhla au centre du Royaume. . Ainsi que le renforcement des principales infrastructures hydrauliques et l’achèvement des gazoducs et des installations sportives de football pour accueillir la CAN 2025 et la Coupe du monde.

Mise en œuvre d’un plan d’investissement colossal et son impact socio-économique

Le gouvernement estime que la solution pour surmonter la crise économique réside dans le doublement des investissements, tant publics que privés, et dans l’adoption des mesures nécessaires pour soutenir les investissements nationaux et étrangers, ainsi que pour stimuler les investissements des Marocains résidant à l’étranger. ‘étranger. Le volume d’investissement est estimé à plus de 200 milliards de dirhams, dans le cadre d’un partenariat entre les secteurs public et privé, qui permettra de créer de nouvelles opportunités d’emploi, de renforcer la formation aux compétences requises et de contribuer à la diversification économique.

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La rationalisation des investissements publics et la stimulation du secteur privé ont permis d’inverser la tendance de l’inflation et de réduire les prix des produits alimentaires, malgré les conséquences de la sécheresse. Plusieurs mesures et programmes ont été lancés, notamment des programmes d’emploi pour atténuer les effets de la crise sanitaire. Plus de 221.000 opportunités d’emploi ont été créées dans le cadre du programme « Awrach », pour un budget total de 4,5 milliards de dirhams. Le programme Forsa a accompagné 21.000 jeunes entrepreneurs porteurs de projets, avec une enveloppe de 2,5 milliards de dirhams. Par ailleurs, la stabilité des prix de l’électricité a été maintenue pour faire face à la hausse des prix mondiaux, avec une enveloppe de 9 milliards de dirhams sur deux ans.

La TVA a été réduite de 20 à 10 % sur les produits de consommation de base et les produits pharmaceutiques, et les droits de douane sur le blé ont été suspendus pour faire face à la hausse des prix mondiaux, ainsi que sur les moutons pour restructurer l’élevage national.

Le gouvernement est conscient de la nécessité de lier les perspectives d’investissement à la création d’opportunités d’emplois décents dans des secteurs d’avenir, tels que les énergies renouvelables, l’industrie automobile électrique, l’hydrogène vert, l’agroalimentaire et les engrais. Le Maroc dispose d’une charte intégrée pour encourager l’investissement privé, réalisé en un temps record, qui représente un saut qualitatif pour positionner le pays dans son environnement régional, continental et mondial.

La feuille de route pour le « climat des affaires » permettra d’activer la mise en œuvre de la Charte nationale de décentralisation administrative, d’achever la réforme des pôles régionaux d’investissement et de simplifier les procédures administratives au profit des citoyens et des entreprises. En matière de dialogue social, le gouvernement insistera sur la nécessaire adaptation du cadre juridique du travail, notamment la mise en œuvre du cadre institutionnel de la grève et la révision du cadre juridique du travail. L’objectif principal de ces mesures sera d’améliorer le climat social, de lutter contre l’informalité et de promouvoir l’emploi décent.

La mise en œuvre des recommandations pertinentes de la conférence nationale sur la fiscalité vise à moderniser et simplifier la fiscalité des activités. Dans cette optique, le gouvernement s’engage à proposer une réforme progressive de l’impôt sur le revenu, pour une plus grande équité fiscale, afin de favoriser l’investissement et la création d’emplois.

 
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