« J’ai fait une erreur, je l’ai réparée »

« J’ai fait une erreur, je l’ai réparée »
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Contacté jeudi 25 avril, Xavier Mars jure apprendre qu’il fait l’objet d’une plainte pour escroquerie et abus de biens sociaux. « C’est violent. » Et n’ayez rien à vous reprocher. La première réaction du gérant de la SCI est la surprise. Celui de découvrir que « ces documents circulent ». L’élu se réfère aux extraits de compte et aux « notes d’honoraires » émis par lui. « Sur la forme, ça me choque. J’en référerai à mon conseil d’administration. Il s’agit de documents internes qui n’ont pas leur place dans l’espace public. »

En réponse, le gestionnaire immobilier de la SCI des Coteaux a annoncé son intention de porter plainte pour diffamation. Contre « son collaborateur », un employé de l’association qui est le seul, selon lui, capable de divulguer de tels documents, mais aussi contre « celui qui prétend être calife à la place du calife » (sic), « nouveau venu ». au conseil d’administration de l’association ».

Des confessions en deux temps

Malgré sa note d’honoraires en date du 19 décembre 2023 et le débit en date du 15 avril 2024 sur son compte société (SAS Mars gestion 2 P) figurant sur le relevé de compte de la SCI les Coteaux que nous avons pu consulter, l’élu réfute dans un premier temps « avoir reçu des commandes », notamment sur la vente du Théâtre des treize vents.

«J’ai corrigé la situation. Est-ce faux ? La justice tranchera. Mais au final, je ne retire pas un centime de cette transaction. »

Il revient quelques heures plus tard, deux avoirs sous le bras, datés du 23 avril 2024. L’un pour 21 600 euros, l’autre pour 6 000 euros (1). « J’ai fait une bêtise. Je l’ai réparé”, raconte Xavier Mars, qui invoque comme excuse des “problèmes de santé”. « Entre l’émission de la facture et la lettre recommandée [de la présidente, NDLR], quatre mois s’écoulent. Je suis arrivé au bout de ma bêtise en le prenant. Elle me rappelle à l’ordre. Je comprends. Je répare ma bêtise. »

Pas vu, pas attrapé ?

Fin de l’histoire ? Pour lui, oui. «J’ai corrigé la situation. Est-ce faux ? La justice tranchera. Mais au final, je ne retire pas un centime de cette transaction. » Un relevé bancaire prouvera que le transfert a réussi. Désormais, assure-t-il, il est le seul à pouvoir l’éditer… « Ce n’est pas normal que des personnes qui ne sont pas autorisées à le faire se permettent de chercher », insiste l’élu. Et de poursuivre : « La vente a été réalisée en bonne et due forme. A 180 000 euros ? Où est le problème ? C’est la meilleure offre. J’ai fait le travail. Si j’avais fait le contraire, il y aurait eu un problème. »

Sur la question de son occupation depuis treize mois d’une maison de SCI, quasiment gratuitement selon les documents que nous avons pu consulter, Xavier Mars se réfugie derrière son “droit à une vie privée”, sa “seule réponse pour l’instant”. . Dans un futur proche, il envisage de ne plus être gérant de la SCI : « Nous trouverons la solution ensemble. » L’heure viendra alors, promet-il, d’engager des poursuites judiciaires à son initiative, cette fois « contre la SCI ». Il n’en dira pas plus.

(1) Les 14 000 euros restants correspondent selon lui à la fin de son contrat d’assistance administrative.

 
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