(Agence Ecofin) – Pour faire face aux défis du changement climatique, le Maroc souhaite former davantage de professionnels dans ce domaine et créer une nouvelle génération pour conduire la transition écologique.
Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont signé, mardi 23 avril, un accord de collaboration en faveur du projet « Ibtikar » qui vise à renforcer la formation et la recherche agricole et forestière.
Sur une durée de trois ans et demi, le projet bénéficiera d’un financement de 4 millions d’euros de l’UE. Le financement servira à mettre en œuvre quatre axes stratégiques, à savoir : la révision des programmes pour les adapter aux enjeux de la transition écologique, la consolidation d’un plan de recherche collaboratif sur la transition écologique et le changement climatique, la diffusion des compétences et des connaissances entre les acteurs. , et enfin la mise en place d’un système d’incubation et de modules de formation initiale et continue relatifs à l’entrepreneuriat autour des filières de production.
Le projet « Ibtikar » fait partie du programme « Al Ard Al Khadraa -Terre Verte », financé par l’UE, pour un montant total de 115 millions d’euros. Lancée en mars 2023, cette dernière vise à améliorer la durabilité environnementale et économique des activités agricoles et forestières au Maroc, tout en favorisant l’inclusion sociale et économique des populations rurales.
Le projet « Ibtikar » sera mis en œuvre un consortium de formation et de recherche agricole et forestière regroupant l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, l’Institut National de Recherche Agronomique, l’Ecole Nationale d’Agriculture de Meknès et l’Ecole Nationale d’Ingénieurs Forestiers. . La contribution de ces établissements facilitera la formation d’ingénieurs, de techniciens et de chercheurs.
Globalement, l’objectif est de préparer les nouvelles générations à affronter les défis communs du changement climatique, de la régénération des ressources et de la biodiversité ainsi que de l’entrepreneuriat vert, comme l’a mentionné l’ambassadeur. de l’UE au Maroc, Patricia Llombart Cussac (photo, à gauche).
Vanessa Ngono Atangana
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