dans le Gard, l’Institut Emmanuel-d’Alzon fête ses 150 ans

dans le Gard, l’Institut Emmanuel-d’Alzon fête ses 150 ans
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Implanté dans le Gard depuis cent cinquante ans, l’Institut Emmanuel-d’Alzon – créé par le fondateur de la congrégation des Assomptionnistes, propriétaire du groupe Bayard (qui publie La Croix) – s’efforce d’accompagner les enfants dès le plus jeune âge, dès leur entrée en crèche, jusqu’à l’âge adulte, pendant leurs années d’études dans l’enseignement supérieur.

Quant à leur entrée dans le monde du travail, elle est progressivement devenue une suite logique. Pour ce faire, elle s’appuie sur une relation de confiance historique avec plus de 450 entreprises partenaires, entretenue par son directeur, un laïc, Yvan Lachaud, ancien président de Nîmes Métropole et ancien député, qui a poursuivi l’œuvre des sœurs de la Oblats de l’Assomption de 1998.

Un pari sur l’apprentissage

« Notre défiexplique Yvan Lachaud, est de corréler notre formation avec les besoins d’emploi, notamment ceux de notre région. On voit apparaître de nouveaux métiers dans la cybersécurité, la santé, l’aéronautique…» L’Institut Emmanuel-d’Alzon compte vingt et un établissements – dont des centres de formation d’apprentis (CFA) – dans le Gard et propose plus de 38 formations post-bac, BTS, licences, etc. Des formations aux métiers de l’énergie, de la santé, de l’aéronautique, le cheval, les sciences et l’optique y sont proposés, en plus des classes préparatoires aux grandes écoles. Par exemple, les CFA affichent des taux d’insertion professionnelle qui peuvent atteindre 90% dans le secteur de l’énergie.

« Le monde de l’éducation a changéé, ajoute le réalisateur. Depuis plus de vingt ans, nous misons sur l’apprentissage et l’avenir nous a donné raison. » Nicolas Schockmel, 26 ans, est diplômé en août 2023, après avoir étudié opticien, en alternance, d’abord en baccalauréat professionnel, puis en BTS. Lorsqu’il intègre l’Institut Emmanuel-d’Alzon, il vient à peine de démarcher des entreprises pour l’embaucher en alternance qu’un magasin d’optique, situé à Alès, le recrute, avec promesse d’un CDI.

« Dans mon secteur, les opportunités sont nombreuses. J’ai moi-même contacté cette entreprise et j’ai eu de la chance. Mais pour les autres camarades de ma classe, l’Institut Alzon les a mis en contact avec des employeurs »explique ce désormais professionnel de l’optique.

Des étudiants qui deviennent à leur tour des employeurs

Entreprise emblématique du Gard, la Bastide Le Confort Médical, qui souffre d’un manque de main d’œuvre sur certains postes de technicien de maintenance, s’est tournée vers « d’Alzon » pour trouver des solutions. « Avec Yvan Lachaud, nous avons recherché des formations existantes. Seule l’Université de Lille les fournissait. L’institut a donc créé une antenne de cette université et nous aurons très prochainement des étudiants fraîchement diplômés directement recrutés chez nous.»se félicite Julien Devèze, directeur des opérations de l’entreprise.

Si les liens économiques sont solidement ancrés dans le Gard, berceau historique, ils s’étendent aussi bien au-delà des frontières du département, non seulement grâce aux implantations internationales de l’institut mais aussi à travers le réseau d’anciens étudiants, devenus, dans leur tour , employeurs.

 
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