SDX confirme ainsi avoir collecté une première tranche de 3,5 millions de dollars qui a servi à rembourser intégralement l’encours du prêt garanti sur la base des réserves de la BERD ce qui s’élève à 2,7 millions de dollars américains. Cette étape est importante pour la junior puisqu’elle lui permet de développer davantage « ses actifs marocains et de mettre en œuvre la stratégie de transition énergétique ».
Par ailleurs, et pour financer une partie de ses opérations au Maroc, notamment payer ses prestataires de services, SDX a également dû recourir au financement par crédit en obtenant une prolongation du délai de rétractation (durée pendant laquelle un crédit est disponible à l’usage, ndlr) de un prêt convertible syndiqué non garanti de 3,25 millions de dollars, dont elle n’avait pas encore utilisé une partie (750 000 dollars).
En fait, la société a commencé à forer un puits au début de ce mois (Beni Melk-2 ou BMK-2) dans le Gharb. Si du gaz en quantités significatives est découvert, cela alimentera certainement, très probablement, Citic DicastalPremier client gazier de SDX au Maroc.
D’ailleurs, cette dernière avait signé en début d’année, à travers sa filiale Dika Maroc Afrique, une prolongation de l’entente de paiement anticipé du gaz avec SDX pour un montant de 2,1 millions de dollars. Ce puits fait partie d’un programme de forage plus vaste qui, au troisième trimestre de l’année dernière, a permis la découverte de gaz commercialisable selon la société.
C’est le puits KSR-21 (Ksiri-21), dans la même région. Le gaz a été obtenu à une profondeur inférieure à 2 000 mètres. Marquant symboliquement le début de la nouvelle feuille de route de la société au Maroc, ce puits est destiné à approvisionner les clients existants de la junior.