Le Sénégal marqué par une répression aveugle avec plus de 60 morts. – .

Le Sénégal marqué par une répression aveugle avec plus de 60 morts. – .
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Le rapport 2023 d’Amnesty International sur la situation des droits humains au Sénégal a exposé des résultats inquiétants marqués par le recours excessif à la force, les violations de la liberté de réunion et de manifestation avec l’interdiction quasi systématique des rassemblements protestataires.
Amnesty International, qui a publié son document d’analyse le 24 avril, a insisté sur la nécessité d’abroger le décret Ousmane Ngom. La directrice exécutive de la section Amnesty International-Sénégal, Seydina Gassama qui a présenté le cas du Sénégal, a souligné les nombreuses atteintes à la liberté de la presse avec des suspensions de médias allant jusqu’au retrait de la licence de télévision dans le paysage médiatique sénégalais. Les multiples pannes d’internet inquiètent également l’organisation, qui considère ces pratiques comme une volonté de terroriser.

Atteintes à la liberté de réunion

D’autres points qui ont retenu l’attention. Ce sont les arrestations massives constatées lors des manifestations qui ont suivi la condamnation de l’opposant, Ousmane Sonko dans l’affaire l’opposant à la masseuse Adji Raby Sarr avec plus de 2000 personnes incarcérées pour délits d’opinion, participation à des manifestations interdites entre autres chefs d’accusation. Seydi Gassama a rappelé un certain nombre de militants, sympathisants politiques, défenseurs des droits de l’homme et journalistes victimes de ces arrestations jugées arbitraires. Il en profite pour plaider pour la dépénalisation des délits de presse.

La police et la gendarmerie ont répertorié.

Concernant le recours excessif à la force par la gendarmerie et la police pour maintenir l’ordre, Amnesty International n’a pas été tendre avec les forces de défense et de sécurité qui, selon l’organisation, ont manifesté pendant les périodes troubles de répression aveugle. Cela a entraîné des pertes inestimables en vies humaines (plus de 60 morts). La répression à Ngor a également été mise en lumière par l’étude publiée par Amnesty International qui constate à la fois un usage excessif de la force avec des interventions extrêmement violentes de la gendarmerie et de la police lors de manifestations à caractère politique et ou social à Dakar, dans le sud. et dans plusieurs régions du pays.
“Aucune information judiciaire n’a été ouverte pour toutes ces violations avant la loi d’amnistie”, a indiqué Seydi Gassama, qui informe également que son organisation a déployé les moyens pour que toutes les victimes bénéficient d’une assistance juridique. en espérant que justice sera rendue pour ces violations.

30 cas de viols surveillés

Les droits des femmes et des enfants ont également été abordés dans le nouveau rapport. Les violations dans ces affaires sont liées aux viols en série enregistrés contre les filles dans les écoles coraniques. Amnesty informe, à cet effet, qu’elle a désigné des avocats concernant 30 cas de viols.

Amnesty appelle à des réformes

Il reste cependant de l’espoir selon Amnesty International qui magnifie la nouvelle alternance avec l’arrivée à la tête de l’Etat du président de la République Bassirou Diomaye Faye et plaide pour des réformes profondes, notamment sur les règles d’engagement de la police et de la gendarmerie, de la justice. avec un examen des réformes du CNRI qui sont des enjeux capitaux. L’organisation internationale appelle également à une réforme du code de l’enfant et du statut des écoles coraniques ou Daara.

 
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