Une autre vision du métier d’agriculteur est-elle possible ? – .

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Il faut d’abord lever un doute. Le documentaire intitulé Le Temps de Metz n’a aucun lien avec la Ville de Metz. Non, il faut se diriger vers la Bourgogne et Saint-Sauveur-en-Puisaye pour comprendre. Aux alentours, un hameau agricole s’appelle Les Metz ! C’est ici que Jacques-Olivier Trompas a posé sa caméra pour réaliser un documentaire présenté ce dimanche 28 avril au cinéma de l’Union à Ars-sur-Moselle, dans le cadre de Caméras des champs, le festival international du film documentaire sur la ruralité. Le réalisateur sera sur place et pourra débattre avec les spectateurs à la suite de la projection prévue à 17h.

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Des agriculteurs seuls ?

Le film donne la parole à Hugues Barrey, éleveur d’une ferme de taille moyenne composée d’une soixantaine d’animaux. L’homme défend avec force sa vision d’une ruralité douce. Et va à l’encontre de ce que l’on perçoit habituellement des exigences du monde agricole. C’est-à-dire des opérateurs à bout de souffle, en proie à de multiples questions. Et qui doivent souvent se battre pour pouvoir continuer à vivre de leur travail très exigeant. Ce sont souvent des agriculteurs décrits comme coincés dans leur monde. Avec un écart qui s’est creusé entre eux et le reste de la société.

«Sortir d’une logique de production acharnée»

Jacques-Olivier Trompas a mis en lumière le style de vie et la façon de penser d’Hugues Barrey. « Il ne se sent pas esclave de son métier et n’est pas exclu socialement. Pour lui, le tableau n’est pas si sombre, à condition de s’éloigner d’une logique de production acharnée. Il produit du foin, mais c’est uniquement pour ses animaux. Pas question de faire aussi des céréales. »

Bref, un état d’esprit qu’il s’efforce de transmettre. Par ailleurs, Hugues Barrey accueille un artiste en résidence au sein de son opération. Il reçoit également la visite de plusieurs jeunes agriculteurs qui s’installent et qui comptent adopter une façon de faire plus saine.

Cette autre voie est mise en avant par le réalisateur Jacques-Olivier Trompas, plus habitué à immortaliser des scènes de l’autre bout du monde. Lui qui est arrivé en Nouvelle-Calédonie dans les années 70 après une petite enfance passée à Tahiti.

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