Les enfants de la DPJ vont poursuivre le CIUSSS de la Capitale-Nationale

Les enfants de la DPJ vont poursuivre le CIUSSS de la Capitale-Nationale
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Deux jeunes femmes victimes d’agression sexuelle dans une même famille d’accueil au Québec réclament maintenant justice.

Dans un dossier révélé pour la première fois par La presseL’avocate Valérie Assouline confirme qu’elle représentera deux anciens enfants de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) ayant subi des abus sexuels pendant une quinzaine d’années.

C’était vraiment une famille où il y avait une culture du viol, explique l’avocat. Ce n’était pas seulement le père adoptif, mais aussi le fils qui avait agressé sexuellement [de] ces jeunes filles.

L’avocate Valérie Assouline demande que quelqu’un soit tenu responsable. (Photo d’archives).

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

La première dénonciation contre la famille Val-Bélair remonte à 2004, mais aucune enquête n’a été ouverte.

Nous n’avons pas cru l’adolescentdénonce Me Assouline dans une interview à l’émission Première heure.

C’est finalement la dénonciation d’une deuxième victime, en 2021, qui a porté l’affaire devant la justice.

Éric Jean, le père adoptif, a été condamné en novembre 2023 à 10 ans de prison pour les gestes qu’il a commis à l’encontre des deux victimes.

Son fils, Chrystopher Jean, est également confronté à la justice pour agression sexuelle sur mineure, il doit revenir devant le juge en juin.

S’ajoute également le beau-frère d’Éric Jean, David Hudon, qui devra comparaître devant la justice en mai.

À la recherche d’une réparation

Valérie Assouline envisage maintenant une poursuite contre le CIUSSS de la Capitale Nationale.

Quelqu’un doit être responsableinsiste l’avocat.

Selon elle, au moins cinq autres jeunes ont été victimes d’abus sexuels dans la même résidence.

Elle réfléchit même à l’idée d’un recours collectif contre l’organisation si d’autres victimes se manifestent.

Comment se fait-il qu’il n’y ait pas eu une enquête rigoureuse où l’on appelle tous les jeunes passés par cette famille d’accueil ?

Une citation de Valérie Assouline, avocate des deux victimes

Cela remet en question les manières de faire DPJ sachant que les enfants reçoivent la visite tous les mois des soignants.

LE CIUSSS de la Capitale-Nationale a répondu par écrit qu’une série de contrôles et d’actions avait été réalisée à partir de mai 2021. Il précise qu’une enquête exhaustive auprès des enfants hébergés dans ce milieu et qui pourraient également avoir été victimes d’abus sexuels A été fait.

Le ministre exige des comptes

Le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, n’a pas hésité à commenter le sujet depuis l’Assemblée nationale.

Je suis scandalisé, c’est abominable. Il y a des comptes qui devront aller au tribunala-t-il déclaré lors de la mêlée de presse mercredi matin.

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Le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, n’a pas caché son dégoût face à ce dossier. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

Il affirme qu’une enquête sera demandée aux dirigeants nationaux et ajoute que des mesures ont été prises récemment pour éviter ce type de situation.

En avril 2022, le projet de loi 15, dirigé par Lionel Carmant, a été adopté à l’unanimité à l’Assemblée nationale. Elle visait notamment à assouplir les règles de confidentialité pour permettre le partage d’informations personnelles sur les enfants entre parties prenantes.

En modifiant la loi, nous avons libéré la liberté de nos parties prenantes afin que lorsque des enfants sont compromis, des informations puissent être échangées.a conclu le ministre.

Avec la collaboration de Camille Carpentier

 
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