«Une question de sécurité», justifie la SNCB

«Une question de sécurité», justifie la SNCB
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Quelques jours plus tard, c’est près de Gand Saint-Pierre qu’un tel événement s’est produit. Le train de 8h24, en direction de Bruxelles, était si plein que le chauffeur a annoncé qu’il ne pourrait repartir que si certains passagers descendaient. Selon les informations qui nous sont parvenues, le train était bondé en raison de circonstances particulières : plusieurs trains IC ayant été annulés en raison d’un incident sur les voies, une collision avec une personne en l’occurrence, de nombreux voyageurs ont eu recours à un train omnibus (L). , déjà peu adaptée au transport d’une telle foule, mais exceptionnellement raccourcie cette journée-là. « Comment pouvons-nous réduire notre empreinte CO2 sans transports efficaces ? demande Louis.

De tels faits ne sont pas exceptionnels. En septembre 2023, plusieurs étudiants ont été priés de descendre du train en gare de Libramont, pour limiter la surcharge. Ce fut encore le cas en février dans le sud du pays. Il en va de même pour Beveren fin février.

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Comment déterminer si une citerne est tellement encombrée qu’elle ne répond plus aux exigences de sécurité du transport ferroviaire ? Il n’existe en effet pas de balance pour peser les wagons. C’est donc au conducteur ou à l’accompagnateur de train de prendre la décision difficile d’interdire l’accès au train, ou d’exiger la descente de certains passagers. “Il y a trois raisons principales qui justifient de ne plus permettre aux navetteurs de monter à bord d’un train”, commente Tom Guillaume, porte-parole de la SNCB. Et ils sont tous concentrés sur un principe fondamental : celui de la sécurité.

La première raison, selon la SNCB, est à chercher dans la possibilité de donner ou non le départ de manière sécurisée. « Il arrive que certaines portes soient impossibles à fermer car les passagers les bloquent, poursuit Tom Guillaume.

Si, dans certains pays comme le Japon, on fait appel à des « pousseurs », ce n’est pas le cas en Belgique.

« Dans les grandes gares, nous sommes parfois obligés d’appeler des agents Sécurail pour intervenir et faire descendre certains passagers pour permettre la fermeture des portes en toute sécurité », poursuit Tom Guillaume.

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Il y a ensuite l’impossibilité de transporter des passagers de manière sûre pour eux. « Si le train est bondé et que les voyageurs doivent rester debout et ne peuvent pas se déplacer confortablement, le préposé peut interdire l’embarquement de nouveaux passagers. Les passagers doivent également pouvoir descendre facilement des trains pour éviter que cela n’affecte la ponctualité.

Enfin, le conducteur doit toujours pouvoir quitter sa cabine facilement, en cas d’urgence. « Il doit pouvoir quitter sa cabine rapidement en cas d’incident. Si ce n’est pas le cas et qu’il est bloqué, cela peut retarder le départ du train, voire attendre la descente de certains passagers avant de démarrer définitivement le train.

Des réponses qui ne plaisent pas forcément aux navetteurs. « Certains trains sont systématiquement bondés », explique l’un d’eux. Ne serait-il pas finalement plus simple de mettre des wagons supplémentaires dans les trains là où c’est devenu structurel ?

 
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