un nouveau « guichet unique » pour attirer les médecins

un nouveau « guichet unique » pour attirer les médecins
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Maintenir une densité médicale sur toutes les parties du territoire, en ville comme à la campagne, est devenu un véritable enjeu de santé publique. En cinq ans, le Vaucluse a perdu 50 médecins généralistes et la part de la population âgée de plus de 75 ans va bondir de 30 % d’ici 2030. On compte également 6 000 personnes souffrant d’affections de longue durée qui n’ont accès à aucun médecin traitant. « Le déclin suit les tendances nationales. La situation n’est absolument pas désespérée mais nous ne pouvons pas rester sereins face à l’arrivée des baby-boomers à l’ère de la dépendance”analyse Loïc Souriau, le directeur de l’antenne Vaucluse de l’Agence régionale de santé (ARS) qui constate « qu’il faut compenser l’absence d’un centre universitaire de formation en santé qui limite l’implantation de médecins moins susceptibles de fréquenter ce domaine au cours de leur formation ».

Les « perspectives » au cœur d’une « politique d’attractivité »

Alors que le département déploie ses centres de santé où travaillent actuellement 9 médecins salariés (voir ci-contre), une démarche collective inédite se met en place pour attirer les praticiens dans le Vaucluse en facilitant leur implantation à tous les niveaux. Vaucluse Santé attractivité, émanation de l’attractivité Vaucluse Provence — agence de promotion territoriale — est née officiellement hier avec la participation de la CPAM, du Conseil de l’Ordre, de la Région Sud, du Conseil départemental, de la MSA et de l’Agence régionale de santé. L’objectif est de maintenir la démographie médicale à son niveau actuel de 80 médecins pour 100 000 habitants malgré la vague imminente de départs à la retraite (un médecin généraliste actif sur trois a plus de 60 ans).

Dans ce système doté d’un budget de 100 000 € pour cette année, les médecins deviennent « perspectives » au coeur d’un « une politique d’attractivité efficace » qui vise à « structurer l’offre de communication et de divertissement ».

« Faciliter l’attachement au territoire »

L’idée est de proposer une sorte de guichet unique permettant de naviguer plus facilement dans les maquis de l’aide — financement d’un assistant, aide à l’installation dans des zones peu peuplées, accompagnement dans la transmission, etc. — pour obtenir des réponses rapides et accéder à une réseau qui permet au médecin qui envisage d’exercer dans le Vaucluse, que ce soit en tant qu’indépendant ou salarié ou remplaçant, de « faciliter son ancrage sur le territoire », selon la formule de Sophie De Nicolaï, directrice de la CPAM Vaucluse. Aides financières, logement, scolarité des enfants, emploi du conjoint… tous les aspects sont pris en compte. La mise en musique du dispositif revient à Charlotte Reungoat, recrutée en février pour animer le collectif Vaucluse Santé Attrabilité afin de « sachons partout qu’en Vaucluse nous sommes solidaires et que ça avance vite ».

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