Saint-Louis, 24 avril (APS) – Le programme Technologies pour la Transformation de l’Agriculture en Afrique (TAAT) vise à améliorer la souveraineté alimentaire dans une vingtaine de pays africains dont le Sénégal en s’appuyant sur la chaîne de valeur du riz, a indiqué son coordonnateur, Omar Ndao Faye.
“Ce projet financé par la Banque africaine de développement (BAD) soutient la question de la souveraineté alimentaire en améliorant la chaîne de valeur du riz”, a déclaré mardi M. Ndao, également enseignant-chercheur à l’Institut sénégalais. de la recherche agricole (ISRA).
« Pour atteindre cet objectif dans le cadre de ce programme exécuté dans une vingtaine d’États africains, des plateformes d’échanges ont été initiées avec les producteurs pour vulgariser les nouvelles technologies rizicoles », explique le chercheur.
“Le projet organisera également des foires pour promouvoir les opportunités de mise à l’échelle des technologies rizicoles auprès des producteurs de la vallée du fleuve Sénégal”, a-t-il ajouté, indiquant que le taux de production de riz pluvial n’est que de 3,5 tonnes par hectare au Sénégal.
Mame Fama Ndiaye, chercheur principal et directeur du Centre de recherche agricole (CRA) de l’ISRA, a souligné que « les semences seront toujours au cœur de la culture du riz ».
Elle a appelé à une connexion entre chercheurs et producteurs afin que les résultats de la recherche se traduisent sur le terrain.
Au Sénégal, la consommation annuelle de riz par habitant est estimée à plus de 100 kg, selon un document remis à la presse. « La production nationale en 2022 s’élève à 775 016 tonnes de riz blanc et les importations à 1 487 336 tonnes pour un coût de 346,789 milliards FCFA ».
Cet écart important entre la production nationale et les importations justifie la stratégie de souveraineté alimentaire du gouvernement sénégalais qui vise à réduire cet écart en 2028 avec une production de 4.154.968 tonnes de riz paddy, soit 2.472.206 tonnes de riz blanc, ajoute la même Source.
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