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Le père Bertrand Cherrier de la Congrégation des Sacrés-Cœurs, propriétaire du château en vente depuis plusieurs mois, étudie plusieurs pistes pour le rachat du domaine, à Villefranche-de-Rouergue.
Qui rachètera le Château de Graves, et avec quel projet ? En vente depuis plusieurs mois, de nombreuses pistes sont étudiées par la Congrégation des Sacrés-Cœurs, propriétaire du domaine depuis 1846. « Il y a un bon nombre de visites », indique le père Bertrand Cherrier, chargé de la vente. “LVMH n’est pas au courant”, ajoute-t-il.
Récemment, parmi toutes ces visites, un projet de reprise pour créer un complexe de luxe est à l’étude. Un acheteur potentiel s’est rendu sur place et a contacté plusieurs restaurateurs et hôteliers villefranches.
« Un hôtel de luxe ne rentre pas dans ce cadre »
« Avec la congrégation, je fais tout mon possible pour que le Château de Graves puisse continuer à vivre dans l’esprit qui a toujours été le nôtre, afin d’être au service des Villefranchois », réagit le Père Cherrier. « Nous y travaillons le plus possible, car ce n’est pas facile de trouver un repreneur qui souhaite travailler dans cette perspective sociale. Mais un hôtel de luxe ne rentre pas dans ce cadre. Évidemment, parmi les visites des candidats à la reprise, il y a des projets de ce type, car le château peut s’y prêter.
“Tout est possible”
La congrégation travaille sur plusieurs dossiers. « On a eu des acheteurs qui sont partis sans donner suite, ajoute le père Cherrier. « Comme nous sommes une congrégation religieuse, nous n’avons pas seulement une perspective financière dans cette vente. Cela prend du temps. Compte tenu de la taille du château, tout est possible, y compris le vendre en plusieurs parties.
«Nous travaillons sur une promesse de vente»
Outre le château qui permet d’organiser régulièrement des événements privés et publics dans la salle des fêtes, une chapelle et une annexe font partie du domaine. Une partie de ce bâtiment est mise à disposition des jeunes internes de l’hôpital de Villefranche pour l’hébergement. Récemment, les internats du lycée Saint-Joseph et du lycée agricole de Monteils ont également été implantés sur le site. « Nous aimons ce type de dynamique, réagit le père Charrier.
« Pour le moment, les discussions se poursuivent », commente le père Charrier. “Nous travaillons actuellement sur une promesse de vente qui pourrait déboucher, nous l’espérons, sur l’achat du château.”
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