En lisant la lettre du député Simon Zurich concernant l’initiative pour les urgences locales (20.4, « Initiative sur les urgences : dangereuse pour les patients »), je m’interroge sur ses connaissances en matière de planification hospitalière. Car il suffit de dépasser un peu les frontières cantonales pour s’apercevoir d’une évidence : le canton est entouré de pas moins de six hôpitaux régionaux dotés de services d’urgence de proximité.
L’initiative H24 ne demande pas l’impossible, elle n’est ni dangereuse ni irréaliste, elle demande simplement que la partie germanophone et le sud du canton, région de Suisse connaissant l’une des plus fortes croissances démographiques, puissent bénéficier d’un service les urgences locales, comme à l’Hôpital intercantonal de la Broye (HIB) à Payerne par exemple.
Ou, mieux encore, comme on l’a connu à Riaz et Tavel avant que l’Hôpital de Fribourg (HFR), dans sa folle recherche d’un impossible équilibre financier, ne démantèle le service public au détriment de la qualité de ses services, du bien-être de ses patients et les conditions de travail de son personnel.
