L’Union suisse des paysannes et des femmes rurales de Neuchâtel. Elle tient ce mercredi sa 93e assemblée générale dans la capitale cantonale. L’USPF est l’une des plus grandes organisations de femmes de Suisse avec plus de 50’000 membres. Depuis 2019, elle est présidée par Anne Challandes, neuchâteloise, également agricultrice dans le Val-de-Ruz. Elle a indiqué, mercredi dans La Matinale RTN, que cet homologue féminin de l’Union suisse des agriculteurs est important, car «il y a une grande proportion de femmes qui travaillent dans l’agriculture, nous sommes un tiers de la main d’œuvre». Et il y a au moins une femme qui vit dans chaque ferme. » L’USPF nous permet d’apporter un regard différent qui est très bien accueilli par l’USP. Anne Challandes précise que parmi les membres de l’Union, il y a des paysans, mais aussi des femmes rurales, qui ne vivent pas directement dans le monde de l’agriculture. Ceci conduit l’USPF à traiter d’autres sujets que ceux qui constituent les thèmes centraux de l’USP. Et, en tant que femmes « nous avons un regard différent sur la révision de la LPP, le soutien aux crèches. Nous travaillons également sur l’assurance maternité, nous avons soutenu le congé paternité. Toutes les questions d’égalité, comme l’égalité salariale et la conciliation travail-famille, nous tiennent à cœur. » Des progrès sont réalisés dans ces domaines depuis plusieurs années, comme l’indique Anne Challandes : « On constate également une amélioration du nombre de femmes rémunérées pour leur travail à la ferme. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a plus rien à faire. » La Vaudruzienne note également l’amélioration de la couverture sociale. Des discussions sont également en cours pour améliorer la position du conjoint dans le droit foncier rural. Jeudi, les déléguées de l’Union suisse des paysannes et des femmes rurales exploreront le canton, notamment en visitant la Maison de l’absinthe à Môtiers. /sma
