« Les parents ont le droit de fouiller le téléphone de leur enfant », affirme la ministre Sabrina Agresti-Roubache

« Les parents ont le droit de fouiller le téléphone de leur enfant », affirme la ministre Sabrina Agresti-Roubache
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“Les parents doivent s’impliquer davantage dans la vie de leurs enfants pour les protéger”, a déclaré mardi le secrétaire d’État chargé de la Ville et de la Citoyenneté, alors que plusieurs faits divers impliquant des mineurs ont émaillé l’actualité ces derniers jours. .

Pour lutter contre la délinquance et les violences chez la jeunesse française, la secrétaire d’État chargée de la Ville et de la Citoyenneté, Sabrina Agresti-Roubache, a appelé les parents à réimposer leur autorité. « Parents, reprenez confiance en vous, l’autorité, c’est vous !, a-t-elle déclaré sur le plateau de Télématin sur France 2 ce mardi. Et cela se produit, selon elle, via le téléphone portable. « Les parents ont le droit de fouiller le téléphone de leur enfant »» a-t-elle incité.

« Quelque chose m’a frappé ces dernières années, c’est de penser qu’un adolescent a une vie privée. Un adolescent est mineur, donc les parents ont le droit de fouiller le téléphone, de chercher quelque chose dans la chambre s’il y a de la drogue par exemple. », a-t-elle détaillé. Et pour continuer : « Les parents doivent s’impliquer davantage dans la vie de leurs enfants pour les protéger. Il ne s’agit pas de se mêler pour le plaisir de se mêler. Bien sûr, chacun a droit à son petit jardin secret.

Pour appuyer ses propos, la secrétaire d’État s’est présentée comme la « maman d’un adolescent » et j’ai assuré que “pas seulement” Elle « moniteurs »mais elle “mêlée”, “protégé” Et “sanction s’il y a un problème”. « Il faut protéger ces jeunes des réseaux sociaux qui sont une arme de destruction massive »elle a prévenu.

Rôle des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux ont joué un rôle dans de nombreux actes de violences, parfois meurtriers, commis par des mineurs, a souligné Sabrina Agresti-Roubache. Ce dernier a donc réclamé l’application du projet de loi de Laurent Marcangeli, député Horizons – voté puis promulgué en juillet 2023 – qui vise à instaurer une majorité numérique.

Mais cette loi est-elle efficace contre les sites de rencontres comme Coco, qui auraient servi à attirer le jeune Philippe dans une embuscade à Grande-Synthe ? Le jeune homme de 22 ans serait tombé dans le piège de deux adolescents de 14 et 15 ans qui affirmaient avoir créé un faux profil sur le site de rencontre gratuit, se faisant passer pour une mineure. “Tu dois commencer quelque part”a répondu le secrétaire d’État.

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« C’est une politique publique qui doit être mise en œuvre sur plusieurs années : dix ou quinze ans. Il faut former davantage d’addictologues, davantage de psychologues, de psychiatres. Nous ne les avons pas formés depuis trente ans., a-t-elle développé. Sabrina Agresti-Rubache a finalement soutenu que« il faudra aussi soutenir les familles monoparentales dans les quartiers prioritaires »une cause qui la touche particulièrement.

Est-ce légal ?

Mais se plonger dans la vie privée de son enfant est-il vraiment légal ? L’article 16 de la Convention relative aux droits de l’enfant, un traité international ratifié par 197 États dont la France en 1989, protège la vie privée des enfants. Il prévoit ainsi que « Aucun enfant ne fera l’objet d’immixtions arbitraires ou illégales dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes illégales à son honneur et à sa réputation ».

La Défenseure des droits a également abordé la question dans son rapport annuel sur les droits de l’enfant, remis en 2022. Elle a ainsi appelé à « préserver et protéger » la vie privée des enfants pour qu’ils puissent se construire comme “en tant qu’individus autonomes”.

L’article 371-1 du Code civil prévoit enfin que « L’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs visant l’intérêt de l’enfant ». Le texte précise que c’est aux parents de prendre les décisions « jusqu’à ce que l’enfant atteigne la majorité ou l’émancipation pour protéger sa sécurité, sa santé, sa vie privée et sa moralité pour assurer son éducation et permettre son épanouissement ». Mais il nous rappelle que les parents doivent « impliquer l’enfant dans les décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité »

 
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