” Toutes les productions avicoles hors bâtiments mobiles peuvent être automatisées et connectées. Nous avons donc travaillé pour que les cabanes soient aussi », explique Laurent Audoin, directeur d’Élevage Service, la structure qui réalise le projet. Tout un projet, puisqu’on parle de près de 5 000 cabines réparties dans tout le Sud-Ouest, et qu’aujourd’hui presque toutes sont manuelles pour des raisons techniques, le raccordement de ces cabines au réseau est souvent compliqué. ” Au bout de la bande, les bâtiments changent d’emplacement, c’est dans le cahier des charges. Cependant, les éleveurs ne peuvent pas toujours avoir des points d’électricité partout « .
La solution trouvée est un kit à installer par les éleveurs, qui permet d’automatiser les cabanes et de les rendre connectées grâce à l’électricité solaire générée par des panneaux photovoltaïques installés sur le toit. ” L’automatisation permet l’ouverture/fermeture des trappes de sortie des volailles selon un horaire souhaité. De même, la régulation de l’ambiance de l’habitacle par l’ouverture/fermeture des volets latéraux est pilotée grâce à des réglages de température préalablement enregistrés. « . Les éleveurs peuvent également bénéficier d’informations en temps réel sur leurs hangars.
C’est début avril que la démarche a été mise en œuvre expérimentalement, notamment dans les Landes, dans une ferme de Bégaar. ” Mes immeubles ont plus de 40 ans, il était temps d’investir. L’opportunité de tester des cabines connectées s’est présentée et j’ai sauté le pas », raconte Mathieu Labarthe, un jeune agriculteur qui expérimente le système. Un premier bilan devrait être dressé d’ici un an.
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