SÉNÉGAL-FORMATION-RECHERCHE / Vers des référentiels pour la qualité de la formation doctorale – Agence de Presse Sénégalaise – .

SÉNÉGAL-FORMATION-RECHERCHE / Vers des référentiels pour la qualité de la formation doctorale – Agence de Presse Sénégalaise – .
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Dakar, 23 avril (APS) – Le projet de capacitation en matière d’évaluation et d’assurance qualité de la formation doctorale et de la recherche (QA-Doc) a été lancé mardi à Dakar, avec pour objectif d’aboutir au lieu de mise en œuvre de normes et de référentiels de qualité, de manière à mettre en place une démarche qualité dans les programmes de recherche et les écoles doctorales.

Le respect des normes de qualité en matière de formation doctorale et de gestion de la recherche est devenu une priorité dans de nombreux pays, a expliqué le secrétaire exécutif de l’Agence nationale pour l’assurance qualité de l’enseignement supérieur (ANAQ-Sup).

« Un consortium composé de partenaires africains et européens du sous-secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche a bénéficié de la confiance des bailleurs de fonds, après avoir subi différentes étapes de sélection rigoureuse par les procédures des programmes Erasmus », a expliqué le professeur Lamine Guèye.

Au Sénégal, le projet s’est vu attribuer l’objectif de « renforcer les capacités des ministères de l’éducation et des agences nationales d’assurance qualité, afin d’établir et d’appliquer des normes d’évaluation pour la formation doctorale et de recherche », a relevé M. Guèye.

A travers le projet, il permettra également de « renforcer les capacités des universités à évaluer la qualité de la recherche et des études doctorales, sur la base de normes élaborées et adaptées, à partir d’autres systèmes et procédures nationaux, régionaux et internationaux ».

Pour le Sénégal, deux universités ont été choisies : l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.

Le secrétaire exécutif d’Anaq-Sup a mis l’accent sur l’approche partenariale adoptée dans le cadre de ce projet. Cela permettra, selon lui, « la co-création et le co-développement de normes de qualité » par les gouvernements et les institutions, les agences et universités de l’Union européenne.

Il a évoqué « la possibilité d’étendre l’utilisation des résultats du projet dans d’autres contextes, comme le Mozambique, pays lusophone associé au projet aux côtés de la Guinée ».

Selon la coordinatrice du projet, le Professeur Maguette Sylla Niang, également directrice de l’unité d’assurance qualité à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, au cours des trois années (2024-2027) de mise en œuvre du projet, une collaboration s’établira dans les programmes de recherche et de doctorat entre l’Europe. et l’Afrique.

À cette fin, le projet QA-Doc s’appuiera sur l’expertise des agences et universités de l’UE dans le but de renforcer le partage de bonnes pratiques en matière d’assurance qualité.

ADL/ASG/BK

 
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