Publié le 23 avril 2024 à 17h53 / Modifié le 23 avril 2024 à 17h57
Sauf nouvelles sanctions, les avoirs russes gelés ne devraient pas augmenter de manière significative en Suisse. Ces propos ont été tenus par Simon Plüss, chef du Centre de service Contrôles et sanctions à l’exportation du Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco), lors d’un point de presse tenu mardi. Deux ans après l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la reprise des sanctions de l’Union européenne, la Suisse a gelé des avoirs d’une valeur d’environ 13 milliards de francs, dont 7,2 milliards de francs de la banque centrale russe.
«Il est compréhensible que le Seco ne s’attende plus à une augmentation significative des avoirs russes gelés. Après plus de deux ans de guerre, la fenêtre d’opportunité s’est presque fermée. “Les personnes qui pourraient être concernées par ces sanctions ont eu le temps de transférer leurs avoirs vers d’autres pays”, a-t-il précisé. Temps Robert Bachmann, un analyste de l’ONG Public Eye qui a mené plusieurs enquêtes sur le sujet.
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