La Protection Suisse des Animaux repart sur de nouvelles bases

La Protection Suisse des Animaux repart sur de nouvelles bases
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La pétition «Non à la fermeture de Vetropack» a été remise mardi aux autorités vaudoises. Le texte, fort de 5’003 signatures, réclame le maintien de 175 emplois sur le site de Saint-Prex (VD), dernière verrerie industrielle de Suisse. Dans le cadre de la procédure de consultation, le personnel a fait lundi une première série de propositions à la direction.

La représentation des salariés a présenté l’état intérimaire de ses travaux à la direction et a défendu son projet de sauvetage de la verrerie. La procédure de consultation a été prolongée et court désormais jusqu’au 30 avril.

Le projet des salariés “permettrait au groupe de développer son usine la plus écologique et innovante d’Europe”, expliquent les syndicats Unia et Syna dans un communiqué. Il présente notamment « un potentiel de réduction de la consommation énergétique ainsi que des solutions innovantes pour réduire l’empreinte carbone ».

Pétition et sensibilisation

Mardi, une délégation de salariés, accompagnée de syndicalistes, s’est rendue au Grand Conseil pour sensibiliser les députés à l’importance du maintien des dernières verreries de Suisse. Ils ont remis au chancelier et au président du Grand Conseil une pétition de plus de 5’000 signatures, «récoltées en moins d’un mois», a expliqué Nicole Vassali, de l’Unia Vaud, à Keystone-ATS.

Ce texte demande aux autorités de mettre en place un cadre permettant la sauvegarde du site, à proximité du village et de la gare. “Nous souhaitons une position claire du Grand Conseil et du Conseil d’Etat sur l’attribution des terrains, qui doivent rester à des fins industrielles et non servir à la spéculation immobilière”, a souligné le syndicaliste.

La Direction de l’Economie, de l’Innovation, de l’Emploi et du Patrimoine (DEIEP) d’Isabelle Moret a également confirmé à Keystone-ATS qu’une séance de conciliation tripartite s’était tenue mardi en fin de matinée. entre le conseiller d’Etat, les dirigeants et les salariés, représentés par les syndicats. Sans vouloir donner plus de détails.

Sceller la vocation industrielle d’un site

Une motion déposée mardi au Grand Conseil prévoit un renforcement du LATC (loi d’aménagement du territoire) et du schéma directeur cantonal afin de sceller à très long terme la vocation industrielle et artisanale des terrains actuellement affectés à ces activités.

A Saint-Prex, l’objectif est aussi d’éviter des délocalisations qui seraient néfastes à l’environnement. Si le site ferme, le verre recyclé en Suisse devra être transformé à l’étranger avant d’être réimporté. «C’est très bien de parler d’économie circulaire, mais il y a des investissements à faire en Suisse», a ajouté Mme Vassali.

En mars déjà, le Grand Conseil a adopté une résolution demandant à Vetropack et au Conseil d’État d’étudier des solutions alternatives à une fermeture. Les conseillers d’Etat Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis – tous deux anciens conseillers d’Etat – ont apporté leur soutien aux salariés qui luttent contre cette fermeture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

 
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