– Élu indépendant, Jacques Henchoz se voit revenir
Municipale sous la bannière PLR en 2011 et indépendante depuis 2021, l’édile prépare le terrain pour 2026.
Publié aujourd’hui à 16h24
Jacques Henchoz, ex-PLR, n’a pas été retenu par son parti pour briguer un nouveau mandat municipal en 2021 mais a tout de même été élu indépendant.
JEAN-PAUL GUINNARD
Pour proposer des idées sur la ville de Payerne ou débattre dans une ambiance détendue, la liste Libre Ensemblece qui a permis à Jacques Henchoz de reconquérir la Commune en 2021, a organisé une soirée d’échanges vendredi. Si la démarche s’est finalement limitée à une rencontre d’un petit cercle de connaissances, elle ne cache néanmoins pas les ambitions de l’ex-PLR en vue des prochaines élections municipales de 2026. « J’aime ce que je fais. J’adore la politique municipale», a déclaré l’élu. Entretien.
Cette volonté de créer le débat sonne-t-elle aussi comme une volonté de poursuivre votre engagement politique ?
Mon idée était certes de ne pas quitter les listes candidates, mais sauf souci de santé, je serai en lice dans deux ans. La politique municipale est ma passion. Cela dit, je me suis promis d’aller à la rencontre de la population pendant la législature. Une campagne politique est un engagement constant sur le terrain, mais j’avais envie d’évoquer des enjeux communs ou d’expliquer comment tout cela fonctionne. Il va évidemment falloir trouver une meilleure manière de mobiliser.
Vous étiez PLR municipal en 2011 et siègez désormais en indépendant. Qu’est-ce que cela change ?
J’ai l’impression que l’accueil de la population est plus libre. Je suis désormais sollicité de toutes parts. En revanche, cela nécessite davantage d’investissements. Je suis attendu au coin de la rue et aucun groupe ne va soutenir un dossier que je mène au Conseil Municipal. Vous devez toujours être à votre meilleur.
Avoir une liste législative serait-il une volonté pour 2026 ?
Si j’arrive à convaincre les citoyens que la politique municipale est intéressante, je ne m’en priverai pas. Se montrer avec une étiquette politique peut attirer du monde et je pense qu’il y a une niche à exploiter. Même si cela représente un investissement assez lourd dans les commissions, au-delà des séances annuelles du Conseil municipal.
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