Ingérence étrangère | Un ancien officier de la GRC conteste la compétence du Québec pour son procès

Ingérence étrangère | Un ancien officier de la GRC conteste la compétence du Québec pour son procès
Descriptive text here

(Longueuil) Un ancien policier de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) accusé d’avoir aidé la Chine à commettre une ingérence étrangère demande à la Cour du Québec d’annuler l’acte d’accusation porté contre lui, parce qu’il a été déposé dans la mauvaise province.

Sidhartha Banerjee

La Presse Canadienne

L’avocat de William Majcher a soutenu lundi au palais de justice de Longueuil que les accusations auraient dû être déposées en Colombie-Britannique ou en Ontario, où les infractions auraient été commises. Me Louis Belleau, l’avocat montréalais qui représente M. Majcher, a soutenu lundi par vidéoconférence que «rien ne relie cette affaire à Longueuil».

Si la demande d’annulation est accordée par le tribunal, cela mettrait fin aux procédures québécoises.

M. Majcher, âgé de 61 ans, est accusé de conspiration et d’actes préparatoires pour le compte d’une entité étrangère, au titre de la Loi sur la protection des informations.

Les autorités allèguent que M. Majcher, un résident de Hong Kong, a utilisé son réseau de contacts canadiens pour obtenir des informations ou des services qui auraient profité à la République populaire de Chine.

Selon l’acte d’accusation, il a commis les crimes présumés à Vancouver, Toronto, Hong Kong et dans d’autres endroits non précisés au Canada, en Chine et « ailleurs dans le monde ».

Son avocat assure qu’il ne demande pas de sursis à procédure ni tout autre type d’ordonnance qui mettrait fin aux poursuites : il soutient seulement qu’une poursuite doit être engagée dans une juridiction ayant un lien spécifique avec le crime, le délit ou le crime. délinquant.

«La Couronne restera libre de porter une accusation là où elle estime qu’elle aurait dû être portée en premier lieu», a-t-il déclaré lundi.

Me Belleau a déclaré au tribunal que la défense avait demandé à la Couronne de suspendre l’affaire au Québec et d’inculper M. Majcher en Colombie-Britannique, mais les procureurs auraient rejeté cette demande, a-t-il déclaré.

La Couronne, quant à elle, affirme que les causes impliquant le Loi sur la protection des informations peut être entendu par un tribunal de n’importe quelle province.

M. Majcher a été employé par la GRC de 1985 à 2007. Il a ensuite travaillé dans le secteur des banques d’investissement à Hong Kong chez EMIDR, qu’il a cofondé. Il a ensuite proposé son expertise en matière de risques de blanchiment d’argent et de criminalité financière.

C’est la branche québécoise des Équipes intégrées de sécurité nationale de la GRC qui a commencé à enquêter sur M. Majcher à l’automne 2021, et ce sont les procureurs fédéraux du Québec qui ont monté le dossier juridique contre lui.

« Notre affirmation est que le Loi sur la protection des informations donne aux juges du Québec compétence territoriale sur tout le Canada, tout comme il donne aux juges de l’Ontario compétence sur tout le Canada ou donne aux juges de la Colombie-Britannique compétence sur tout le Canada», a déclaré le procureur Philippe Legault aux journalistes lundi devant la salle d’audience de Longueuil. .

M. Majcher a été arrêté à Vancouver en juillet 2023 puis libéré sous caution par un juge de Longueuil. Son avocat a déjà indiqué que M. Majcher avait l’intention de plaider non coupable des deux chefs d’accusation.

Dans une entrevue avec CTV le mois dernier, M. Majcher a déclaré qu’il était un « patriote » et non un « traître » et qu’il était prêt à contester les accusations.

Le juge Sacha Blais de la Cour du Québec devrait se prononcer sur la requête de M. Majcher le mois prochain, avant le début du procès prévu en octobre.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Un habitant de Gien condamné pour avoir harcelé son épouse et mis un traceur dans sa voiture
NEXT Le club d’aviron de Vichy contraint d’annuler ses régates ce week-end en raison de la montée des eaux du lac Allier