“La question de la stabilisation de l’année universitaire est une priorité nationale.” C’est dans ces termes que le ministre Abdourahmane Diouf a décrit les urgences académiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Le chef du Département de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a évoqué « la nécessité importante d’ajuster le calendrier universitaire ».
Il a soutenu : « Nous avons même avancé le chiffre de 25 milliards qui pourraient être économisés si, dans le cadre d’un partenariat, nous parvenions à la stabiliser (l’année universitaire). Nous avons prévu de tenir une réunion avec les parties prenantes pour voir comment avoir une année universitaire avec un calendrier stable. Je suis convaincu que c’est possible. Cela doit être accompagné d’un certain nombre de mesures de soutien. La stabilisation de l’année universitaire est pour nous une priorité absolue.
Le ministre Diouf ne s’est pas arrêté là. Il a également passé en revue les projets du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD). Abdourahmane Diouf s’est dit rassuré par la situation. « Nous avons également visité les chantiers, sous la houlette du directeur du COUD, notamment dans les restaurants. J’ai été rassuré par ce que j’ai vu et ce que j’ai consommé. Il y a des bâtiments qui ne sont « pas encore prêts mais qui sont de bonne qualité. Il y a encore des petits problèmes techniques et administratifs qui font que ces bâtiments ne peuvent pas encore être attribués aux étudiants», a assuré le nouveau ministre.
Avant de s’engager : « Nous avons pris l’engagement que les étudiants, qui seront nouvellement affectés à l’UCAD, auront la première opportunité de vivre dans ces locaux ». Après avoir rencontré les agents du COUD et le personnel administratif et technique, Abdourahmane Diouf s’est entretenu notamment avec les étudiants, qui ont présenté leurs problèmes au ministre, selon ce dernier.
“Nous avons pu également représenter les syndicats et les repreneurs des restaurants, auprès desquels nous avons certaines difficultés à payer leurs dettes, mais qui participent à l’effort national”, a ajouté M. Diouf à l’issue de sa visite. Après les universités Cheikh Hamidou Kane et Cheikh Anta Diop de Dakar, le ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé d’autres visites dans d’autres universités du pays. Avant d’appeler à un effort « commun et de toutes les parties prenantes ».
« Mais comme nous travaillons avec un budget que nous avons trouvé à notre arrivée, nous allons travailler avec les moyens du bord. Malgré le bouleversement de notre situation sociale, chacun devra faire sa part pour améliorer le secteur de la santé. l’enseignement supérieur. Ce qui ne peut se faire sans capitaux et ressources humaines appropriés », a-t-il insisté.
