une mission à Thiès pour préparer les consultations en juin – Agence de presse sénégalaise – .

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Thiès, 22 avril (APS) – Une mission de la Direction des droits de l’homme (DDH) du ministère de la Justice a entamé une tournée à Thiès pour rencontrer les différents acteurs devant participer aux concertations nationales prévues en juin prochain dans la cité ferroviaire, le respect des droits de l’homme par les entreprises, conformément aux principes directeurs des Nations Unies.

« Le Ministère de la Justice, à travers la Direction des Droits de l’Homme […]envisage d’organiser des consultations nationales», a déclaré à l’APS, en juin à Thiès, Aïssatou Rokhaya Sène, avocate et agente de la DDH.

« C’est en vue de préparer ces consultations que nous sommes venus ici à Thiès, non seulement pour présenter les principes directeurs, mais pour discuter des modalités d’organisation des [cette rencontre]», a-t-elle expliqué après un entretien avec le gouverneur de Thiès.

Lors de cette tournée, il s’agira d’échanger avec les acteurs judiciaires, administratifs, de la société civile, les acteurs communautaires, les travailleurs, les populations impactées, etc., pour préparer un plan d’action national envisagé par l’État du Sénégal.

Le Sénégal, à l’instar des pays membres de l’ONU, a adopté les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme en 2011.

A ce jour, « seulement dix pays » ont adopté un plan d’action national, parmi lesquels il n’y a aucun Etat ouest-africain, a relevé l’avocat.

Le Sénégal « veut être le premier pays » de la zone à disposer de ce document, pour respecter son engagement international, a-t-elle ajouté.

La mise en œuvre de ce plan d’action doit permettre de « prévenir toute forme de violation des droits de l’homme, que ce soit dans le domaine social, environnemental ou foncier », a indiqué Aïssatou Rokhaya Sène.

L’élaboration de règles pour encadrer l’action des entreprises est d’autant plus importante dans le contexte de la découverte de gaz et de pétrole au Sénégal.

Après la gouvernance, la mission restée deux jours à Thiès, a dû se rendre à la Cour d’Appel, à l’inspection du travail, à la Direction Régionale de l’Environnement et des Etablissements Classés (DREEC) et à la ville Hôtelière.

La délégation est ensuite attendue mardi dans le département de Tivaouane, où elle rencontrera le préfet, et à Méouane, pour voir le sous-préfet.

Elle entend également interagir avec les populations impactées par l’activité des Industries Chimiques du Sénégal (ICS).

Après Thiès, la délégation se rendra à Saint-Louis pendant trois jours, puis à Kédougou.

Le plan d’action national, pour être mis en œuvre sans heurts, doit tenir compte des préoccupations de toutes les parties prenantes, a déclaré Adama Ndiaye, directeur adjoint des droits de l’homme au ministère de la Justice, chef de la mission.

« Le ministre nous a demandé d’agir rapidement avec l’appui financier et technique du PNUD, du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme et la collaboration du Comité sénégalais des droits de l’Homme, pour avancer rapidement vers l’élaboration d’un « plan d’action national », a-t-il déclaré. dit.

Il note que le Sénégal veut conserver « sa position de leader » en matière de démocratie et de respect des droits de l’homme, en étant le premier pays d’Afrique de l’Ouest à disposer de son plan d’action.

A Saint-Louis, dans le nord du pays, la délégation du ministère des Droits de l’Homme rencontrera les entreprises agroalimentaires et les victimes déclarées de ces entreprises.

La DDH a déjà rencontré le secteur privé à Dakar, pour partager les voies et moyens permettant de « concilier les exigences du développement économique et le respect des droits de l’homme », a indiqué M. Ndiaye.

ADI/BK/MTN

 
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